Le narguilé dans les hôpitaux tunisiens - 12/01/25
, R. Kadoussi, L. El Oued, W. Ghribi, S. Cheikh Mhamed, S. Ben Saad, S. Joober, N. RouatbiRésumé |
Introduction |
Le narguilé (chicha) représente de nos jours une grande menace à la santé publique qui est sous-estimée par la population et même pas les personnels de santé.
Méthodes |
Il s’agit d’une enquête menée auprès de 50 professionnels de la santé tunisiens.
Résultats |
La majorité des répondants étaient des hommes (76,5 %) avec une moyenne d’âge de 25±5,5 ans. Les participants comprenaient des étudiants en médecine (21,2 %), du personnel paramédical (30,3 %), des résidents ou internes en médecine (42,4 %), et des médecins diplômés. La consommation de chicha était notée chez 67,6 % des participants, mais 88,2 % d’entre eux n’avaient pas commencé à fumer la cigarette avec la chicha. La moitié préférait la chicha aux cigarettes, et leur consommation de chicha était principalement occasionnelle (85,3 %). Le plaisir de fumer la chicha était lié à la convivialité (38,2 %), au goût (44,1 %), et à l’odeur (17,6 %). La séance durait plus d’une heure pour 38,2 % des participants. La plupart des répondants (85,3 %) considéraient la chicha moins addictogène que les cigarettes. Concernant les impacts de la chicha sur la santé, 79,4 % pensaient que partager une chicha est un risque pour les maladies transmissibles, et 91,2 % considéraient que la chicha augmentait le risque de maladies cardiovasculaires. Concernant le cancer bronchopulmonaire, la moitié estimait que la chicha présentait un risque plus élevé que les cigarettes.
Conclusion |
La consommation de chicha est devenue fréquente parmi les jeunes professionnels de la santé, accompagnée de perceptions variées concernant les risques associés et la dépendance.
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Vol 17 - N° 1
P. 192-193 - janvier 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?


