Phénotype exacerbateurs fréquents de BPCO, quelle différence ? - 12/01/25
Résumé |
Introduction |
Les exacerbations aiguës de BPCO sont un événement important dans la vie des patients atteints de BPCO, ils ont un impact négatif significatif sur la morbidité, la mortalité et la qualité de vie. GOLD a recommandé que deux épisodes ou plus d’exacerbation de BPCO modérée ou sévère durant les 12 derniers mois soient considérés comme un phénotype d’exacerbateur fréquent.
Méthodes |
C’est une étude rétrospective comparative intéressant des malades âgés>40 ans présentant une BPCO, hospitalisés pour exacerbation sévère entre janvier 2022 et juin 2024 (n=184), devisé en deux groupes, le 1er c’est le groupe d’exacerbateurs fréquent (EF) hospitalisé pour≥2 EA par an (n=82), le 2eme c’est les non-exacerbateurs fréquents (NEF) hospitalisé pour<2 EA par an (n=102).
Résultats |
Les deux groupes étaient comparables en termes de caractéristiques anthropométriques, l’exposition au tabagisme et les comorbidités associées, il y’a une prédominance masculine dans les deux groupes (EF : 72 % hommes, 28 % femmes) (NEF : 70 % hommes, 30 % femmes), pour l’âge, la différence n’était pas significative entre les deux groupes (la moyenne d’âge EF=73 ans, NEF=74 ans), La fréquence des exacerbations était bien corrélée à la gravité des symptômes respiratoires (mMRC≥III : 68 % EF, 42 % NEF) et à des valeurs de VEMS plus faibles (41 % avec un VEMS<50 % contre 12 % de NEF), dans le groupe EF, 47 % des malades ont fait 2 exacerbations, 37 % ont fait 3 exacerbations et 16 % plus de 3, pour le traitement de fond, les malades qui était sous CSI/LABA (EF 44 %, NEF 38 %), CSI/LABA/LAMA (EF 30 %, NEF 26 %) et LABA/LAMA (EF 26 %, NEF 36 %), durant l’hospitalisation 67 % d’EF ont compliqués d’acidose respiratoire contre 33 % de NEF.
Conclusion |
Les patients vivent avec des exacerbations fréquentes présentent des caractéristiques cliniques et fonctionnelles spécifiques, la variabilité du nombre d’exacerbations chez les sujet BPCO suggère que de multiples mécanismes sont impliqués, il est donc important de prendre en compte les facteurs de l’hôte, de l’environnement, la composition du microbiome pulmonaire et les changements thérapeutiques au fil du temps.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 17 - N° 1
P. 219 - janvier 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?



