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Profil étiologique du syndrome cave supérieur : à propos de 111 cas - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.514 
H. Jamal , N. Zaghba, H. Benjelloun, K. Chaanoun, H. Harraz, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieur est l’expression clinique de la compression de la veine cave supérieure et par conséquent l’interruption partielle ou totale du retour veineux vers le cœur. Plusieurs étiologies peuvent en être la cause: malignes ou bénignes. Le but de ce travail est de déterminer les différentes étiologies du syndrome cave supérieur.

Méthodes

Pour cela, une étude rétrospective a été menée portant sur 111 cas colligés au service des maladies respiratoires sur une période allant de 2019 à 2024.

Résultats

La moyenne d’âge était de 57 ans avec une nette prédominance masculine. Le tabagisme actif était retrouvé dans 85 % des cas, la dysphagie dans 15 % des cas et la dysphonie dans 13,5 % des cas. La radiographie thoracique a montré un élargissement médiastinal dans 75 % des cas et une atteinte parenchymateuse dans 19 % des cas. La TDM thoracique a retrouvé des adénopathies médiastinales dans 37 % des cas, un processus médiastino-pulmonaire et un processus médiastinal dans 26 % des cas chacun, un processus tumoral dans 52 % des cas et une thrombose de la veine cave supérieure isolée dans 7 % des cas. Le diagnostic était posé par des biopsies bronchiques dans 42 % des cas, par ponction biopsie transpariétale dans 18 % des cas, par biopsie sous médiastinoscopie dans 12 % des cas, par biopsie ganglionnaire dans 10,5 % des cas et par ponction biopsie pleurale dans 15 % des cas. Le carcinome bronchogénique était noté dominant dans 60 % des cas, l’hémopathie maligne dans 27 % des cas, le carcinome thymique et la maladie de Behçet dans 3,4 % des cas, le cancer de l’œsophage dans 1,7 % des cas et dans 7,9 % des cas l’étiologie n’a pas pu être déterminée. Associé au traitement étiologique, le traitement a été basé sur la corticothérapie dans 89 % des cas et les anticoagulants dans 18,5 % des cas. L’évolution était favorable dans 25,3 % des cas. Nous déplorons le décès chez 32,7 % des cas, 42 % des patients ont été perdus de vue.

Conclusion

Nous concluons que le syndrome cave supérieur relève de plusieurs étiologies. L’origine maligne demeure la plus fréquente, rendant ainsi le pronostic mauvais et la prise en charge thérapeutique de plus en plus difficile.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 251 - janvier 2025 Retour au numéro
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