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Étude du rejet médié par les lymphocytes natural Killer en transplantation pulmonaire - 08/04/25

Doi : 10.1016/j.rmr.2025.02.029 
M. Leveque 1, 2, 3, , S. Corgnac 2, O. Mercier 5, 1, 3, E. Fadel 5, 1, 3, G. Dauriat 4, P. Pradere 4, 1, M. Phayanouvong 2, J. Le Pavec 4, 1, 3, J. Adam 6, 2
1 UMR-S 999, INSERM, Le Plessis-Robinson, France 
2 U1186, INSERM, Villejuif, France 
3 Université Paris-Saclay, Le Kremlin-Bicêtre, France 
4 Service de Pneumologie et Transplantation Cardio-Pulmonaire, Groupe Hospitalier Saint-Joseph Marie Lannelongue, Le Plessis-Robinson, France 
5 Service de Chirurgie Thoracique, Vasculaire et Transplantation Cardio-Pulmonaire, Groupe Hospitalier Saint-Joseph Marie Lannelongue, Le Plessis-Robinson, France 
6 Département de biologie et Pathologie médicales, Groupe Hospitalier Saint-Joseph Marie Lannelongue, Le Plessis-Robinson, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

L’implication de l’immunité innée dans la toxicité du greffon pulmonaire est de mieux en mieux identifiée. Les lymphocytes Natural Killer (LNK) semblent associés à l’apparition de lésions du greffon, leur concentration étant plus élevée dans le liquide broncho-alvéolaire en cas de rejet aigu (RA) [1], et leur nombre plus important dans le tissu pulmonaire en cas de dysfonction chronique du greffon [2]. Cette étude vise à examiner rôle des LNK dans le RA de greffe pulmonaire.

Méthodes

Des techniques d’immunohistochimie (IHC) et immunofluorescence (IF) multiplex ont été réalisées sur des biopsies transbronchiques (BTB) qui avaient été prélevées en contexte de dysfonction aigue du greffon attribuée à un RA, prouvé histologiquement ou non, lors de la première année post-transplantation des patients greffés pulmonaire entre 2012 et 2022 au sein de l’Hôpital Marie Lannelongue. Les LNK ont été identifiés par l’expression de CD56 et NKp46 et les lymphocytes B et T par l’expression de CD20 et CD3 respectivement.

Résultats

63 BTB ont pu être analysées. Les anticorps utilisés ont permis l’identification de LNK au sein des biopsies. Le coefficient de corrélation entre les marqueurs CD56 et NKp46 était de 0,45 (p < 0,001). La densité en cellules NKp46+ était en moyenne de 16,36 cellules/mm2 sur l’ensemble des BTB, avec une moyenne plus élevée dans le groupe RA humoral comparativement aux autres types de RA. Lorsqu’un un infiltrat lymphocytaire était identifié, la majorité des cellules NKp46+ étaient localisées en son sein pour plus de 50 % des cas.

Conclusion

L’identification des LNK dans les BTB de patients avec RA de greffe pulmonaire a été possible grâce aux techniques d’IHC et d’IF. Leur répartition tissulaire semble suivre celle des autres populations lymphocytaires. Conformément à leur distribution, leur implication semble plus marquée dans les RA humoraux, mais cette observation nécessite confirmation par des études supplémentaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2025  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 42 - N° 4

P. 196 - avril 2025 Retour au numéro
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