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CBNPC avancés présentant un contrôle prolongé sous immunothérapie : Cohorte BREATH - 08/05/25

Durable Benefit from Immunotherapy in Advanced NSCLC: The BREATH Cohort

Doi : 10.1016/j.rmr.2025.04.001 
S. Deslais a, b, C. Pierre a, T. Goter a, C. Giordanengo a, M.-A. Lester c, Y. Le Guen a, d, H. Lena a, d, C. Ricordel a, d,
a Service de pneumologie, CHU Pontchaillou, Rennes, France 
b Département de médecine générale, Université de Rennes 1, Rennes, France 
c Service de pharmacie, CHU Pontchaillou, Rennes, France 
d Inserm U1242 COSS, CLCC Eugène Marquis, Rennes, France 

Auteur correspondant. Service de pneumologie, hôpital Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes, France.Service de pneumologie, hôpital Pontchaillou2, rue Henri Le GuillouxRennes35033France

Résumé

Introduction

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires ont révolutionné la prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules avancés (CBNPC). La proportion de patients « long survivants » est estimée entre 8 et 16 %, mais cette population reste mal connue.

Matériel et méthodes

L’étude BREATH est une étude observationnelle rétrospective incluant des patients porteurs d’un CBNPC métastatique ou localement avancé non irradiable, traités par immunothérapie et présentant une maladie contrôlée pendant au moins 12 mois après la première injection. L’objectif principal est de décrire les caractéristiques de cette population.

Résultats

L’étude a inclus 49 patients. Après 51 mois de suivi médian, la médiane de survie sans progression (SSP) ou de survie globale (SG) n’est pas atteinte. À 36 mois, la SSP était de 64,7 % et la SG de 91,6 %. Les patients ayant reçu un schéma complet d’immunothérapie (2 ans) ont eu une meilleure SSP (HR=0,046 ; IC à 95 % [0,14–0,98] ; p=0,03) que ceux ayant reçu un schéma incomplet. Un taux d’albumine35g/L à l’initiation de l’immunothérapie était le seul facteur associé à une SSP prolongée en analyse multivariée.

Conclusion

Les patients porteurs d’un CBNPC avancé avec un contrôle prolongé sous immunothérapie présentent une survie est exceptionnellement longue indiquant un changement de paradigme dans nos pratiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Immune checkpoint inhibitors have revolutionized the management of advanced non-small cell lung cancer (NSCLC). While the proportion of “long-term survivors” is estimated to be between 8% and 16%, this population remains poorly understood.

Methods

BREATH is a retrospective observational study including patients with metastatic or non-radically treatable locally advanced NSCLC, treated with immunotherapy and presenting with controlled disease for at least 12 months after the first immunotherapy injection. The main objective is to describe the characteristics of this population.

Results

Forty-nine patients were included in the study. After a median follow-up of 51 months, median progression-free survival (PFS) or overall survival (OS) was not reached. At 36 months, PFS was 64.7% and OS was 91.6%. Patients who received a complete immunotherapy regimen (two years) had a higher rate of PFS (HR 0.046; 95% CI [0.14–0.98]; P=0.03) than those who received an incomplete regimen. An albumin level35g/L at the start of immunotherapy was the only factor associated in multivariate analysis with prolonged PFS.

Conclusion

Patients with advanced NSCLC and prolonged disease control under immunotherapy exhibit exceptionally long survival, pointing to a possible paradigm shift in our practices.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Immunothérapie, Cancer bronchique non à petites cellules, Long survivant

Keywords : Immunotherapy, NSCLC, Long survivors


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Vol 42 - N° 5

P. 252-261 - mai 2025 Retour au numéro
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