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Diagnostic et bilan du mésothéliome pleural malin - 27/10/09

Doi : 10.1016/S1877-1203(09)72518-2 
X. Dhalluin 1, 3, B. Chahine 1, 3, M.-C. Copin 2, 3, J.-J. Lafitte 1, 3, A. Scherpereel 1, 3, 4,
1 Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, CHRU Lille 
2 Pôle d’Anatomo-pathologie, CHRU de Lille 
3 Faculté de Médecine Henri Warembourg, Université de Lille II 
4 Unité INSERM 774, Institut Pasteur de Lille 

Correspondance : Pr Arnaud Scherpereel, Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, Hôpital Calmette, CHRU de Lille, 59037 Lille cedex, France.

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Résumé

Le mésothéliome pleural malin (MPM) est une tumeur de mauvais pronostic, rare, mais d’incidence croissante. Malgré de récents progrès dans sa prise en charge, la plupart des patients sont diagnostiqués tard dans l’évolution du cancer. Obtenir un diagnostic précoce du MPM représente un objectif majeur qui pourrait augmenter la survie des patients. Un diagnostic fiable de mésothéliome est basé sur l’histologie habituellement obtenue par thoracoscopie, examen clé dans le MPM. Plusieurs marqueurs sanguins ou pleuraux, dont la mésothéline soluble et l’ostéopontine, ont été proposés pour le diagnostic du MPM, mais aucun n’a encore été validé. La mésothéline soluble (SMRP), de valeur diagnostique relativement bonne, est surtout spécifique du sous-type épithélioïde, le plus fréquent du mésothéliome, limitant son utilité en pratique. Les autres marqueurs, peu spécifiques, sont d’intérêt diagnostique faible. Le scanner et la tomographie par émission de positons, séparément ou mieux couplés, peuvent aider au diagnostic et au bilan d’extension. La classification TNM, basée sur le scanner et validée uniquement sur une série de patients opérés, situation rare, est peu utilisable en routine. La prise en charge du MPM est mieux définie depuis 2005 par les recommandations de la Conférence d’experts de la SPLF, actualisées depuis par l’European Respiratory Society.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Malignant pleural mesothelioma (MPM) is a rare cancer with a poor prognosis and an increasing incidence. Despite recent improvements in the management, most MPM patients are diagnosed late in the course of the disease. To obtain an earlier diagnosis of MPM represents an important goal for clinicians that could increase the survival of patients. To this date, a firm and reliable diagnosis of mesothelioma is based on histology, usually obtained by thoracoscopy, the key diagnostic procedure for MPM. Many blood or pleural fluid markers, including soluble mesothelin and osteopontin, have been proposed for the diagnosis but none has yet been validated. Soluble mesothelin (SMRP), the most promising candidate, has a relatively good diagnostic value but it is specific for the most frequent subtype (epithelioid) of mesothelioma, thus limiting its utility in practice. Other potential markers such as osteopontin are of little interest for the diagnosis of MPM because of their low specificity. Imaging procedures such as CT scanning and positron emission tomography (18F-PET), separately, or better when coupled together, may help in both diagnosis and staging. The current international TNM classification is of limited use for staging MPM in routine practice because it is based on CT scanning and has been validated only in surgically treated patients, a very small minority of cases. The management of MPM has been better defined by the guidelines from the Experts’Conference of the Société de Pneumologie de Langue Française in 2005, up-dated last year by the European Respiratory Society taskforce.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Mésothéliome, Plèvre, Amiante, Diagnostic, Bilan

Key-words : Mesothelioma, Pleura, Asbestos, Diagnosis, Staging


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© 2009  Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 1 - N° 4

P. 444-451 - octobre 2009 Retour au numéro
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