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Un regard simple sur la biologie moléculaire du cancer bronchique : K-Ras - 01/07/10

Doi : 10.1016/j.rmr.2010.05.003 
H. Lena a, , b , R. Corre a, b, M. Denis c, d
a Service de pneumologie, CHU de Rennes, 35033 Rennes, France 
b Faculté de médecine, 35043 Rennes, France 
c Laboratoire d’anatomie pathologique B, CHU de Nantes, 44093 Nantes, France 
d Faculté de médecine, 44035 Nantes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les gènes Ras codent une famille de protéines membranaires impliquées dans la régulation de la croissance cellulaire. La mutation du gène Ras stimule la croissance cellulaire et joue un rôle dans la carcinogenèse. La recherche de mutations de Ras est possible par PCR sur biopsie bronchique ou pièce opératoire. Elles sont retrouvées dans 15 à 20 % des cancers bronchiques non à petites cellules. Dans les cancers bronchiques non à petites cellules de stade précoce, la présence d’une mutation de Ras pourrait constituer un facteur prédictif négatif de l’efficacité de la chimiothérapie adjuvante. Au stade avancé, elle constitue un facteur de mauvais pronostic. Même si les études prospectives retrouvent pas d’influence négative statistiquement significative de la présence d’une mutation de Ras sur l’efficacité des tyrosine kinase inhibitrice de l’EGFR, il est probable que ces traitements soient d’un intérêt limité dans cette population compte tenu de l’absence de réponse observée quand Ras est muté. Des études prospectives systématiques et fonctionnelles sont nécessaires afin de déterminer la signification des différentes mutations observées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Ras genes encode a family of membrane proteins involved in the regulation of cell growth. Mutations of Ras stimulate cell growth and thus can play a role in carcinogenesis. The search for mutations of Ras is possible by PCR on bronchial biopsies or surgical specimens. They are found in 15 to 20% of non-small cell lung cancers. In the disease’s early stage, the presence of a Ras mutation can be a negative predictor of the effectiveness of adjuvant chemotherapy. In the advanced stage of the disease, it is a factor predicting a poor prognosis. Although prospective studies have found no statistically significant negative influence of the presence of a mutation of Ras on the effectiveness of tyrosine kinase inhibitors of EGFR, it is likely that these treatments will be of limited value in this population given the lack of response observed when Ras is mutated. Prospective and functional studies are needed to determine the value of the different mutations observed.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer bronchique, Gène K-Ras

Keywords : Lung cancer, K-Ras genes


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Vol 27 - N° 6

P. 639-643 - juin 2010 Retour au numéro
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