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Imagerie des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques en tomodensitométrie : du diagnostic à la quantification automatisée - 09/12/11

Doi : 10.1016/j.rmr.2011.04.016 
M. Wagner a, K.C. Chang Chien b, O. Aidara a, C. Fetita b, M.W. Brauner a, c, H. Nunes c, d, D. Valeyre c, d, P.Y. Brillet a, c,
a Service de radiologie, hôpital d’Avicenne, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 125, rue de Stalingrad, 93009 Bobigny, France 
b Artemis, département telecom et management Paris-Sud, 9, rue Charles-Fourier, 91011 Evry cedex, France 
c EA 2363, UFR SMBH, laboratoire réponses cellulaires et fonctionnelles à l’hypoxie, université Paris-13, 74, rue Marcel-Cachin, 93017 Bobigny cedex, France 
d Service de pneumologie, Assistance Publique–Hôpitaux de Paris, hôpital d’Avicenne, 125, rue de Stalingrad, 93009 Bobigny, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La tomodensitométrie a une place essentielle dans le diagnostic et le suivi des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques (PID). L’amélioration de la qualité des images, d’une génération de machine à la suivante, permet une meilleure caractérisation lésionnelle, voire tissulaire (lésion inflammatoire potentiellement réversible, lésion fibreuse fixée). Le raisonnement diagnostique en imagerie a évolué avec les progrès technologiques. On est passé d’un raisonnement basé sur la lésion élémentaire prédominante (notion de pattern de type nodulaire, condensation alvéolaire, verre dépoli…), à un diagnostic basé sur l’association de plusieurs lésions élémentaires définissant un motif lésionnel (typiquement pour le diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique), puis aujourd’hui sur l’association de plusieurs motifs définissant un modèle lésionnel (par exemple pour l’analyse des images en verre dépoli). L’analyse des images tomodensitométriques, permet également une quantification de la sévérité de l’atteinte pulmonaire. Les résultats obtenus sont corrélés au pronostic de la maladie et permettent d’en suivre la progression. Cette quantification est le plus souvent basée sur des critères visuels. Le développement de logiciels de quantification automatisée pourrait être, dans un avenir proche, une aide pour le radiologue.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Computed tomography is important for the diagnosis and follow-up of chronic diffuse interstitial lung diseases. Image quality has improved from each generation of scanner to the next and this continues to allow a better characterization of extent of pathology, or even the nature of the pathological process (potentially reversible inflammatory lesions compared to fibrotic lesions). The diagnostic imaging approach has evolved at the same time as technological developments. We initially thought in terms of the predominant lesions (nodular, alveolar consolidation, ground-glass opacity), and then moved to reasoning based on patterns, which are a combination of several elementary lesions (typically for the diagnosis of idiopathic pulmonary fibrosis). Nowadays, studies are focused on building models characterizing a specific disease and which combine several distinct patterns (typically for ground-glass opacity analysis). CT also allows a quantification of the extent of lung disease, which is linked to the prognosis of the disease and helps to monitor its progression. This quantification is usually based on visual criteria, the principles of which are summarized here. The development of automated quantification software could in the near future, be a support for the radiologist.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Pneumopathies infiltratives diffuses, Tomodensitométrie, Diagnostic assisté par ordinateur, Évaluation quantitative

Keywords : Interstitial lung diseases, Computed tomography, Computer assisted diagnosis, Quantitative evaluation


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Vol 28 - N° 10

P. 1207-1215 - décembre 2011 Retour au numéro
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