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Le cancer broncho-pulmonaire sans mutation EGFR ni remaniement ALK-EML4 : vers de nouvelles cibles et de nouvelles thérapies ? - 16/11/12

Doi : 10.1016/S1877-1203(12)70314-2 
O. Molinier
Service des Maladies respiratoires, Centre Hospitalier Le Mans, 194 avenue Rubillard, 72037 Le Mans cedex 9, France 

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Résumé

Certains cancers broncho-pulmonaires présentent des mutations oncogéniques qui sont des facteurs prédictifs d’efficacité d’inhibiteurs spécifiques : c’est le cas des mutations EGFR et du remaniement ALK-EML4 dont la présence est corrélée à une sensibilité accrue respectivement aux inhibiteurs de la tyrosine-kinase de l’EGFR (TKI) et au crizotinib. À côté de ces deux anomalies génomiques, de nombreuses autres altérations moléculaires, appartenant soit à la voie d’activation de la MAPK, comme K-Ras, B-Raf, ou MEK1, soit à la voie de la PI3K, comme PI3KCA ou AKT, ont été isolées plus récemment dans les tumeurs pulmonaires. Les mutations K-Ras sont les anomalies les plus fréquemment retrouvées et sont surtout des facteurs prédictifs défavorables pour un traitement par chimiothérapie adjuvante ou par TKI de l’EGFR ; il n’y a pas, à ce jour, d’inhibiteurs efficaces agissant directement sur K-Ras. Le cancer pulmonaire de type épidermoïde ne bénéficie pas, pour l’instant, de ces avancées thérapeutiques, mais la découverte récente de certaines altérations moléculaires, telles que l’amplification de FGFR1 ou la mutation du gène DDR2, peuvent être un point de départ pour le développement de nouvelles thérapies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Some non-small cell lung cancers harbor single mutated oncogenes that, as EGFR mutation or ALK fusion genes, are valid predictors of increased sensitivity to specific inhibitors. Molecular subsets have been recently identified and are potential targets for new therapies. Thus, besides these two mutations, those illustrate the therapeutic relevance of molecular clusters, a lot of genomic alterations, belonging to the proteins of the MAPK family - as BRAF or MEK1 - or to the proteins of the PI3K signaling - as PI3KCA or AKT-have been found in lung tumors. However, because of the molecular complexity of NSCLC, the way from the identification of driver mutations to substantial therapeutic improvements will be certainly long. KRAS mutations are the most commonly mutated oncogenes and are essentially negative predictors of benefit from adjuvant chemotherapy or anti-EGFR therapy; inversely, no direct RAS inhibitors have proven clinically effective. Squamous-cell lung cancer do not benefit from these advances in targeted therapeutics, but the discovery of genome alterations, as amplifications of FGFR1 or mutations of the DDR2 gene, can be the first step for development of distinct molecularly therapeutics.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer non-à-petites cellules, Mutation, Thérapies ciblées, K-Ras, Carcinome épidermoïde

Keywords : Non-small-cell-lung cancer, Mutation, Targeted therapy, K-Ras, Squamous-cell carcinoma


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Vol 4 - N° 6

P. 629-638 - octobre 2012 Retour au numéro
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