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La pratique sportive en salle serait-elle un facteur de risque de rhinite allergique ? - 13/09/13

Doi : 10.1016/j.rmr.2013.02.015 
M. Denguezli Bouzgarou a, , M. Ben Ali b, A. Ben Salem b, S. Gaied b, C. Aouichaoui a, J.-F. Dessanges c, Z. Tabka a, d
a Laboratoire de physiologie-explorations fonctionnelles, faculté de médecine Ibn El Jazzar de Sousse, avenue Mohamed Karoui, 4002 Sousse, Tunisie 
b Institut supérieur du sport et de l’éducation physique de Sfax, Sfax, Tunisie 
c Service de physiologie-explorations fonctionnelles, hôpital Cochin, 75679 Paris, France 
d Service de physiologie-explorations fonctionnelles, EPS Farhat Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La prévalence de la rhinite allergique est en augmentation incontestable chez les sportifs de haut niveau. Les données chez les sportifs occasionnels pratiquant dans les locaux fermés restent cependant contradictoires. Notre objectif est de préciser si la pratique occasionnelle du sport dans une salle de fitness est un facteur de risque de rhinite allergique.

Méthodes

Cinquante sportifs occasionnels ont été inclus. Un questionnaire validé de dépistage de la rhinite allergique et une batterie de tests cutanés aux pneumallergènes ont été réalisés chez tous les participants. Les symptômes nasaux, le débit de pointe inspiratoire nasal (DPIN) et la fonction pulmonaire ont été évalués au repos et après l’exercice.

Résultats

Trente-deux pour cent des participants étaient atopiques et 18 % souffraient de rhinite allergique. Cette prévalence est proche de celle de la population générale (16,9 %). Après l’exercice, la prévalence des symptômes nasaux et la fonction ventilatoire étaient inchangées et une augmentation significative du DPIN a été observée chez 70 % des participants.

Conclusions

La pratique occasionnelle du sport dans une salle de fitness n’est pas un facteur de risque d’atopie ou de rhinite allergique ; elle induit en revanche une augmentation de la perméabilité nasale et ce, aussi bien chez le sujet sain que rhinitique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

The high prevalence of allergic rhinitis that occurs in elite athletes has been extensively investigated. However, data among recreational athletes practicing indoor activities remain contradictory. The aim of the present study was to determine whether taking part in gym based sporting activities constitutes a risk factor for allergic rhinitis in recreational athletes.

Methods

A group of 50 recreational athletes was examined. A specific questionnaire for the screening of allergic rhinitis and a battery of skin prick-tests to aeroallergens were administered to each participant. Measurements of nasal symptoms, peak nasal inspiratory flow (PNIF) and lung function were also obtained before and after a training session.

Results

Thirty-two percent of the participants were atopic, 18% suffered from allergic rhinitis. This prevalence is similar to that of the general population (16.9%). After exercise, nasal symptom prevalence did not change significantly. However, an improvement in nasal inspiratory flow was observed in 70% of the participants. No statistically significant change in lung function was noticed.

Conclusions

Our results showed that the occasional practice of sport in the gyms does not constitute a risk factor for atopy or allergic rhinitis. However, this kind of activity induces an increase in the nasal patency of both the healthy and the rhinitic subjects.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Atopie, Rhinite allergique, Débit de pointe inspiratoire nasal, Fonction nasale, Sportif

Keywords : Atopy, Allergic rhinitis, Peak nasal inspiratory flow, Nasal function, Athlete


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Vol 30 - N° 7

P. 555-562 - septembre 2013 Retour au numéro
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