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Encore un mot sur l’annonce…Une approche métapsychologique - 19/04/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2013.11.008 
J.-L. Pujol a, , b , J.-P. Mérel a
a Hôpital Arnaud de Villeneuve, avenue du Doyen-Giraud, 34295 Montpellier cedex, France 
b UFR médecine, sciences du sujet et de la société, laboratoire Epsylon EA 4556 dynamique des capacités humaines et des conduites de santé, STAPS universités Montpellier et St-Etienne, université Paul-Valéry Montpellier III, route de Mende, 34199 Montpellier cedex 5, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Près d’une décennie depuis la première expérimentation en France du « dispositif d’annonce », les efforts consentis par tous, la mise en commun des compétences de professionnels de santé d’horizons divers, ont eu des effets bénéfiques perceptibles sur le terrain. Cet article revient sur la problématique qui fût à l’origine de la demande des anciens patients et de leur plainte essentielle : l’incommunicabilité et ses conséquences directes : l’angoisse et le sentiment de solitude. Subséquemment, ce que l’on a appelé dispositif d’annonce, cette approche plurielle, ne visait autre chose qu’à créer autour du patient un « environnement suffisamment bon et qui contient ». Il ne s’agit donc pas d’un dispositif mais d’une mise à disposition (si l’on veut bien s’accorder sur le fait que ce sont les qualités du cadre thérapeutique qui comptent et non le format lui-même). Considérant l’ipséité de chaque patient, le caractère unique de chaque situation particulière, de chaque milieu social, on peut se poser la question de la nécessité d’une harmonisation du dispositif d’annonce. Harmonisation n’est pas synonyme d’uniformisation. La première qualité du dispositif doit être de s’adapter au plus près de chaque cas. Il doit cependant s’appuyer sur des principes fondamentaux et prendre en compte la dimension de l’angoisse. Ces principes fondamentaux sont directement issus des principes d’humanisme médicaux, ceux-là mêmes qui doivent insuffler du sens aux progrès scientifiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Nearly a decade since the first experiment in France of the so-called “announcement policy” a concerted effort, the pooling of skills of health professionals from different backgrounds, have had noticeable positive effects on the daily practice. This article attempts at analyzing the question that was causing the application of former patients and their main complaint: the lack of communication and its direct consequences, anguish and loneliness. Subsequently, the announcement policy, this multifaceted approach, had consisted of creating for the patient what can be called “a good enough environment able to hold”. It is therefore not a plan but a disposal (if we are willing to agree on the fact that these are the qualities of the therapeutic setting that count and not the format by itself). Considering the ipseity of each patient, the uniqueness of each particular situation, of each social background, the need for harmonization of the announcement policy is questionable. Harmonization does not mean uniformity. The quality of this policy must be adapted closer to each case. However, it must be based on the basic principles and might also take into account the dimension of anguish. These fundamental principles are directly derived from the principles of medical humanism, those that have brought meaning to scientific progress.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Annonce diagnostique, Cancer, Traumatisme, Représentation sociale, Stress post-traumatique

Keywords : Diagnostic announcement, Cancer, Trauma, Social representation, Post-traumatic stress disorder


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Vol 31 - N° 4

P. 347-356 - avril 2014 Retour au numéro
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