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Besoins de formation à la spirométrie des internes de médecine générale français : état des lieux - 28/05/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2013.07.010 
C. Morin , C. Buffel, A. Lorenzo
 Département de médecine générale, université Paris Descartes, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant. 29, rue Charles-Bassée, 94120 Fontenay-sous-Bois, France.

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Résumé

Introduction

L’évolution croissante de la prévalence de la bronchopneumopathie chronique obstructive, la forte prévalence de l’asthme, la baisse attendue du nombre de pneumologues et le développement de spiromètres accessibles aux soins primaires pourraient inciter les médecins généralistes français à réaliser des spirométries.

Objectif

Évaluer les connaissances théoriques et pratiques, des internes de médecine générale français en fin de troisième cycle, dans le domaine de la spirométrie.

Méthode

Les internes remplissaient un questionnaire puis étaient classés en 4 groupes : connaissances théoriques et pratiques satisfaisantes (groupe 1) ; connaissances théoriques satisfaisantes (groupe 2) ; connaissances pratiques satisfaisantes (groupe 3) ; connaissances théoriques et pratiques non satisfaisantes (groupe 4).

Résultats

Mille deux cent soixante et un internes (29 facultés) ont été inclus entre février et avril 2012. Parmi les internes, 4,3 % (54) étaient situés dans le groupe 1, 35,2 % (444) dans le groupe 2, 5,4 % (68) dans le groupe 3 et 63,7 % (803) dans le groupe 4. Durant leur formation, les internes du groupe 1 ont significativement réalisé plus de stages dans un service de pneumologie (p<0,0001, OR : 3,93, IC95 % : 2,2–7,07).

Conclusion

Parce qu’ils ont reçu une formation théorique et pratique, 5 % des internes de médecine générale se jugent aptes à la réalisation de spirométries. Une formation dédiée est nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

The increased prevalence of asthma and COPD, the expected decline in the number of respiratory physicians and the availability of spirometers in primary care suggest that GPs should perform spirometry.

Objective

To evaluate French final year medical (GP) students’ theoretical and practical knowledge of spirometry.

Methods

The students completed a questionnaire and were then separated into 4 groups: satisfactory theoretical and practical knowledge (group 1), theoretical knowledge (group 2), practical knowledge (group 3), insufficient theoretical and practical knowledge (group 4).

Results

One thousand two hundred and sixty one students (29 universities) were included between February and April 2012. Of the students, 4.3 % (54) fell into group 1, 35.2% (444) into group 2, 5.4% (68) into group 3 and 63.7% (803) into group 4. The students in group 1 had done significantly more internships in departments of respiratory medicine during their training (P<0.0001, OR: 3.93, IC95%: 2.2–7.07).

Conclusion

As a result of their theoretical and practical training, only 5% of the students considered themselves able to perform and interpret spirometry. A specific training program is necessary.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : BPCO, Asthme, Formation, Spirométrie, Médecine générale

Keywords : COPD, Asthma, Medical training, Spirometry, General practice


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Vol 31 - N° 5

P. 404-411 - mai 2014 Retour au numéro
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