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Les signatures biologiques ont-elles une place dans la prédiction de la réponse et de la survie des CBNPC avancés traités par chimiothérapie de 1re ligne ? Une étude prospective de l’ELCWP - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.575 
T. Berghmans 1, L. Ameye 1, J.J. Lafitte 2, A. Cortot 2, I. Cstoth 1, C. Mascaux 3, A.P. Meert 1, M. Pæsmans 1, A. Scherpereel 2, L. Willems 4, N. Leclercq 1, J.P. Sculier 1
1 Institut Jules-Bordet, Bruxelles, Belgique 
2 CHRU de Lille, Lille, France 
3 Princess Margaret Cancer Centre, Toronto, Canada 
4 Laboratory of Molecular and Cellular Biology, Gembloux, Belgique 

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Résumé

Introduction

Les doublets à base de cisplatine sont un standard thérapeutique pour les CBNPC avancés en 1re ligne. Le but du travail est d’identifier des signatures biologiques prédictives (réponse) et pronostiques (survie) afin de mieux sélectionner les patients bénéficiant d’une chimiothérapie.

Méthodes

Les patients avec un CBNPC traités en 1re ligne par cisplatine-vinorelbine et une lésion évaluable étaient éligibles. L’analyse de l’expression des ARNm (microarrays Agilent Technologies) et des miARN (TaqMan Low Density Arrays) a été faite sur biopsies bronchiques pré-thérapeutiques.

Résultats

Une biopsie pour les analyses transcriptomiques a été obtenue chez 60 patients consécutifs. Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes de dérivation et de validation pour les caractéristiques cliniques, le taux de réponse (43 % vs 41 %) ou la médiane de survie (25 vs 29mois). Dans le groupe dérivation (n=38), trois signatures prédictives (deux basées sur ARNm et une sur miARN) ont été obtenues. De même, deux signatures basées sur l’expression des ARNm ou des miARN étaient associées à la survie. Aucune de ces signatures n’a pu être confirmée dans un groupe de validation indépendant (n=22 patients).

Conclusion

Dans cette étude prospective, des signatures biologiques prédisant la réponse et la survie dans un groupe de CBNPC traités par cisplatine-vinorelbine n’ont pu être validées dans un groupe indépendant. Dans ce contexte, le rôle des ARNm et des miARN reste un sujet de recherche et l’utilisation des techniques à haut rendement est discutable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A104 - janvier 2015 Retour au numéro
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