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Octomut, étude observationnelle rétrospective multicentrique épidémiologique des patients de 80 ans et plus avec un CBNPC muté EGFR et traités par EGFR-TKI - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.656 
M. Tiercin-Labalette 1, A. Lespagnol 2, M. Denis 3, G. Le Gac 4, G. Zalcman 5, J.C. Bout 6 : pneumologue, J.-L. Bizec 7, M. Marc 8, N. Richard 9, H. Lena 1, R. Corre 1
1 Service de pneumologie, Rennes, France 
2 Service de biologie moléculaire, Rennes, France 
3 Service de biologie moléculaire, Nantes, France 
4 Service de biologie moléculaire, Brest, France 
5 Service de pneumologie, Caen, France 
6 Saint-Brieuc, France 
7 Service de pneumologie, Vannes, France 
8 Service de pneumologie, La Roche-Sur-Yon, France 
9 Service de biologie moléculaire, Caen, France 

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Résumé

Introduction

Les mutations activatrices de l’EGFR sont retrouvées chez 10 % des patients caucasiens atteints d’un CBNPC. Chez ces patients, les EGFR-TKI sont supérieurs à la chimiothérapie en première ligne de traitement. Néanmoins les études concernent peu de patients de plus de 80ans.

Objectif

Évaluation des caractéristiques de patients âgés de 80ans et plus atteints d’un CBNPC muté EGFR et ayant bénéficié d’un traitement par EGFR-TKI.

Méthode

Les patients ont été identifiés grâce aux données des plateformes de biologie moléculaire de Rennes, Brest, Caen et Nantes. Les critères d’inclusions étaient des patients de 80ans et plus porteurs d’un CBNPC muté EGFR ayant reçu un traitement par EGFR-TKI. Nous avons récupéré rétrospectivement les dossiers.

Résultats

Entre janvier 2010 et juin 2012, nous avons récupéré les données de 34 patients. L’âge médian est de 84ans, 76 % de femmes, 74 % de non-fumeurs, 82 % des patients avaient un PS2. L’évaluation gériatrique n’a été réalisée que pour 3 patients. On retrouve 33 adénocarcinomes et 1 carcinome épidermoïde. Soixante-dix-neuf pour cent des patients ont reçu un traitement par erlotinib, 21 % par gefitinib. La réponse au traitement était considérée comme partielle dans 67 %, stable dans 23 % et progressant dans 10 %. La médiane de SSP est de 12mois IC95 % (9–14), la SG de 16mois IC95 % (13–22). Le traitement a été interrompu temporairement et diminué pour 11 et 7 patients, 71 % ont présenté des toxicités.

Conclusion

Malgré les biais inhérents au caractère rétrospectif, OCTOMUT suggère que les patients âgés caucasiens avec un CBNPC muté EGFR peuvent bénéficier d’un traitement par EGFR-TKI.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A128 - janvier 2015 Retour au numéro
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