Apport de la procalcitonine dans le diagnostic positif des pneumopathies aiguës bactériennes communautaires - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
De diagnostic parfois difficile, la pneumopathie aiguë communautaire (PAC) est une pathologie fréquente et parfois mortelle. Les signes cliniques tels que la toux, les expectorations, la fièvre et la présence d’un nouvel infiltrat radiologique ne sont pas spécifiques et ne peuvent pas prédire l’origine bactérienne de PAC. La procalcitonine (PCT) par son excellente spécificité permet dés l’admission d’orienter vers une origine infectieuse bactérienne. Le but de notre travail est d’étudier l’apport de la PCT dans le diagnostic positif des PAC.
Patients et méthodes |
Étude prospective menée chez 67 patients d’âge moyen 45ans hospitalisés pour PAC.
Résultats |
La toux productive était le motif de consultation le plus fréquent (64 %). L’examen physique a révélé une fièvre dans 81 % des cas et une polypnée dans 40 %. Les lésions radiologiques les plus fréquentes étaient un syndrome alvéolaire chez 52 patients, un syndrome interstitiel chez 15 patients et un épanchement pleural dans 9 cas. Une hyper-leucocytose a été notée dans 45 patients. Le taux de la CRP était élevé chez 60 patients (90 %). La valeur moyenne de la PCT était de 7,87ng/ml (0–200). Elle était positive (>0,5ng/ml) chez 36 patients (54 %). L’enquête bactériologique n’était positive que chez 16 patients (46 %). Le traitement antibiotique est une monothérapie chez 43 patients (65 %), bithérapie chez 24 patients (35 %). L’évolution est favorable chez 54 patients.
Conclusion |
La PAC est une affection dont le traitement antibiotique doit être instauré le plus rapidement possible ; d’où l’intérêt d’un diagnostic positif précoce s’aidant sur la PCT marqueur de l’inflammation aiguë d’origine bactérienne.
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