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Diagnostic étiologique d’un épanchement pleural liquidien dans un service de pneumologie en Tunisie - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.271 
W. Ben Hamad, H. Smadhi, A. Ayari, D. Greb, H. Ben Abdelghaffar, I. Akrout, H. Hassène, L. Fekih, M.L. Megdiche
 Service de pneumologie, Ibn Nafis, Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 

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Résumé

Introduction

Les épanchements pleuraux liquidiens (EPL) non traumatiques sont fréquents. Leurs modes de présentation et leurs étiologies sont multiples. La démarche étiologique s’appuie sur le contexte clinique, l’analyse macroscopique et biochimique du liquide pleural et des examens complémentaires.

Patients et méthodes

Étude rétrospective concernant 112 dossiers des patients hospitalisés pour EPL (2010–2013).

Résultats

L’âge moyen était de 51ans (20–94ans). Soixante-cinq pour cent étaient du sexe masculin. Le tabagisme actif a été noté dans 66 % des cas. La symptomatologie respiratoire était dominée par des douleurs thoraciques (72 %), une dyspnée (45 %) et une toux (38 %). À la radiographie du thorax, l’épanchement était unilatéral dans 95 % des cas, prédominant à droite (62 %). La ponction pleurale a ramené un liquide jaune citrin (44 %), sérohématique (36 %), clair (11 %) et purulent (9 %). Le liquide était exsudatif dans 89 % des cas. La formule était lymphocytaire (60 %), à formule cellulaire mixte (6 %) et polynucléaire neutrophile (9 %). Le diagnostic étiologique a été posé par l’analyse du liquide pour les pleurésies transudatives (11 %) et les pleurésies purulentes (9 %). Pour les pleurésies exsudatives, des examens complémentaires ont été demandés en fonction du résultat du bilan initial. Les pleurésies néoplasiques ont été retrouvées dans 52 % suivi des pleurésies tuberculeuses (40 %). Les ponctionbiopsies pleurales étaient sans incidents graves. Un décollement pleural minime dans 4 % des cas.

Conclusion

Le diagnostic étiologique d’un EPL d’origine exsudative nécessite une démarche passant par des outils simples en allant vers des gestes de plus en plus invasifs. La hantise est de ne pas passer à côté d’une origine néoplasique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A200 - janvier 2015 Retour au numéro
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