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Enquête sur la physiologie respiratoire et les internes en pneumologie - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.010 
M. Patout 1, B. Coiffard 2, L.-C. Sésé 3, S. Korzeniewski 4, V. Bunel 3, A. Luchez 5, M. Desseigne 6, M. Emery 3, E. Lhuillier 3, H. Salvator 3, S. Matecki 7, T. Perez 8, A. Chambellan 9, A.-M. De Jesus 10, T. Gille 10, C. Tardif 11, A.-F. Pradel 10, C. Straus 10, L. Thiberville 12, A. Didier 13
1 Groupe de travail AJPO2, Rouen, France 
2 Groupe de travail AJPO2, Marseille, France 
3 Groupe de travail AJPO2, Paris, France 
4 Groupe de travail AJPO2, Nice, France 
5 Groupe de travail AJPO2, Poitiers, France 
6 Groupe de travail AJPO2, Lyon, France 
7 Groupe de travail fonction, Montpellier, France 
8 Groupe de travail fonction, Lille, France 
9 Groupe de travail fonction, Nantes, France 
10 Groupe de travail fonction, Paris, France 
11 Groupe de travail fonction, Rouen, France 
12 Collège des enseignants de pneumologie, Rouen, France 
13 Collège des enseignants de pneumologie, Toulouse, France 

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Résumé

Introduction

La formation des internes en physiologie respiratoire n’a jamais été évaluée. L’objectif de cette étude était d’évaluer la qualité perçue des formations théorique et pratique ainsi que le niveau de connaissances des internes.

Méthode

Enquête prospective conduite durant les séminaires de formation de 6 inter-régions françaises en 2014.

Résultats

Deux cents cinquante-sept internes ont participé dont 16 % ayant réalisé un stage en physiologie. La qualité des formations pratique et théorique était évaluée à 4 [2–5] et 5 [4–7] sur 10. Quatre-vingt-dix pour cent des internes identifiaient correctement un trouble ventilatoire obstructif (TVO). Soixante-neuf pour cent en appréciaient correctement la sévérité. Quatre-vingt-huit pour cent identifiaient correctement un TV restrictif. Quarante-deux pour cent identifiaient correctement la présence d’une distension thoracique. Quarante-trois pour cent identifiaient la présence d’un obstacle sur les voies aériennes extra-thoraciques. Trente-sept pour cent identifiaient la présence d’un déficit des muscles respiratoires. Vingt-sept pour cent interprétaient correctement le débit expiratoire à la toux. Trente-trois pour cent savaient que la méthode de dilution à l’hélium n’était pas recommandée chez les patients ayant un TVO. Trente pour cent connaissaient les modalités d’entretien d’une pléthysmographie. Huit pour cent connaissaient les variables selon lesquelles les normes des EFR ont été établies. Les résultats des internes ayant fait un stage de physiologie étaient significativement meilleurs que ceux n’en ayant pas fait (p<0,0001). La mise en place d’un stage d’EFR couplé à un d’endoscopie était demandée par 82 % des internes.

Conclusion

La formation actuelle doit être améliorée sur les plans pratique et théorique. Un stage en EFR permet d’améliorer les capacités des internes à prendre en charge les patients atteints de pathologies respiratoires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A25 - janvier 2015 Retour au numéro
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  • Validation de l’échoendoscopie par minisonde radiale pour la pose de marqueurs fiduciaires au sein de nodules pulmonaires périphériques avant la radiothérapie stéréotaxique
  • B. Obstoy, S. Lachkar, M. Salaun, S. Bota, L. Thiberville
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  • Variation des pressions ventilatoires maximales selon la sévérité de la broncho-pneumopathie chronique obstructive
  • F. Yangui, M. Abouda, M. Triki, H. Khouani, M.-R. Charfi