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Le syndrome d’apnée du sommeil chez les patients diabétiques avec œdème maculaire - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.034 
J. Truchot 1, L. Margarit 2, B. Dupas 1, J.-L. Pepin 3, E. Vicaut 4, M.-P. D’ortho 2
1 Service des urgences, hôpital Lariboisière, Assist, Paris 
2 Explorations fonctionnelles, hôpital Bichat, Paris 
3 Physiologie – Explorations fonctionnelles, CHU G, Grenoble 
4 Unité de recherche clinique, hôpital Lariboisière, Paris 

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est fréquent chez les patients diabétiques. Nous avons mené une étude randomisée multicentrique comparant l’évolution de l’œdème maculaire (OM) selon deux traitements : un traitement conventionnel ou un traitement intensifié avec intervention sur le SAS et la pression artérielle (PA) (essai clinique NCT00970723). Nous avons étudié les caractéristiques cliniques des patients avec ou sans SAS dans une analyse intermédiaire.

Méthodes

Les patients diabétiques présentant un OM ont été randomisés consécutivement pour bénéficier ou non d’une polysomnographie (PSG). Les PSG ont été analysés en aveugle avec les critères ASDA 2012. Les données quantitatives sont exprimées en moyenne±SD, les données qualitatives en %, celles ci sont comparées par Anova et Chi2.

Résultats

Cinquante-cinq patients ont été inclus, 38 ont été randomisés pour bénéficier d’une PSG, 14 étaient de sexe féminin. Trente-deux (86 %) avaient une HTA. Trente-deux (86 %) ont présenté un indice d’apnée hypopnée (IAH)>5 événements/h, 25 (65 %) un IAH>15/h et 15 (41 %) un IAH>30/h. L’IMC était de 29,8±5,2kg/m2, le taux d’HbA1c de 7,5±1,2 %, le score d’Epworth 7,0±4,5, la PA systolique de 144±21mmHg, la PA diastolique 78±13mmHg. Aucune différence n’a été observée entre les patients avec ou sans SAS, quelle que soit l’IAH en dehors d’une différence de PA diastolique (86,1±16,1mm Hg vs 76,3±12,2mmHg) entre les patients avec et sans SAS.

Conclusion

La prévalence du SAS est élevée chez les diabétiques présentant un OM. Ni les symptômes ni les caractéristiques cliniques ne permettent de distinguer les patients diabétiques souffrant d’un SAS de ceux sans. Le dépistage doit donc être systématique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A33 - janvier 2015 Retour au numéro
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