Profils évolutifs des asthmes sévères sous omalizumab. Une série de 24 patients traités et suivis pendant 24 mois - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Chez des patients souffrant d’asthme allergique persistant sévère où la combinaison de fortes doses de glucocorticoïdes inhalés et des bêta2-mimétiques de longue durée d’action demeure insuffisante, le recours à une nouvelle forme thérapeutique comme l’omalizumab doit être considérée comme une avancée prometteuse dans la prise en charge optimale.
Méthodologie |
C’est une étude rétrospective sur série de 24 patients traités par omalizumab pour un asthme allergique sévère mal contrôlé et évalué sur 24mois de suivi.
Nous avons étudié l’âge, le sexe, le poids, le taux initial des IgE, le VEMS, les posologies de la corticothérapie, une éventuelle corticothérapie per os de longue durée, le nombre des exacerbations 12mois avant et après omalizumab.
Résultats |
Seize femmes et 8 hommes, âge moyen est de 54ans, un poids moyen de 85kg, un taux moyen des IGE sériques de base à 301UI/mL, la dose moyenne de l’omalizumab injectée tous les 30jours est de 548mg, la majorité des patients sont allergiques aux acariens (14/24), absence d’effets secondaires significatifs.
À 18mois de traitement, le VEMS moyen s’améliore de 1,87L à 2,07L (p=0,014), une baisse du nombre des exacerbations passant de 4 à 0,64 (p<0,05) et des hospitalisations de 0,75 à 0,12 par an, avec réduction en moyenne de la moitié de la dose de corticothérapie par voie inhalatoire et sevrage de la corticothérapie par voie orale chez 3 patients (3/3). La reprise de la désensibilisation, auparavant mal tolérée sur le plan respiratoire ou cutané, chez 3 patients.
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