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Profil clinique et évolutif de l’embolie pulmonaire à risque non élevé en cas de BPCO - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.521 
N. Kartas 1, N. Chaouch 1, S. Bacha 1, M. Zarrouk 1, H. Racil 1, S. Cheikhrouhou 1, S. Fenniche 2, M.L. Megdiche 2, A. Chabbou 1
1 Service de pneumologie, pavillon 2, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie, Ibn Nafiss, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 

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Résumé

Le diagnostic de l’embolie pulmonaire (EP) est souvent difficile chez le patient qui présente une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) du fait des signes communs aux deux maladies.

But

Déterminer le profil clinique et évolutif de l’EP à risque non élevé chez le patient BPCO.

Patients et méthodes

Étude rétrospective comparative, incluant 30 patients BPCO et 35 non BPCO hospitalisés en pneumologie pour EP à risque non élevé entre janvier 2000 et novembre 2013.

Résultats

Les patients BPCO étaient plus âgés (64,1ans vs 52,4ans, p<0,001) et plus maigres (p=0,006). La présence d’infection concomitante à l’EP ou la précédant d’un délai de 15jours était plus fréquente chez les patients BPCO (p<0,001). La majoration de toux était le symptôme le plus fréquent chez les patients BPCO (60 % vs 40 %, p=0,04). Les râles sibilants constituaient l’anomalie auscultatoire la plus fréquente chez les BPCO (48,4 % vs 5,7 % p<0,001). La PaO2 était plus basse chez les BPCO (82,5mmHg vs 62mmHg, p<0,001). La capnie, les D-dimères et la radiographie de thorax ne différaient pas de façon significative entre les deux groupes. L’EP focale était plus fréquente chez les patients BPCO (66,7 % vs 18,2 %, p<0,001). Le profil des patients BPCO hospitalisés pour EP ne semblait pas être influencé par le nombre d’exacerbations et le stade de sévérité. L’évolution de l’EP était favorable dans les deux groupes mais 16 % des BPCO ont évolués vers l’insuffisance respiratoire chronique nécessitant une oxygénothérapie à domicile.

Conclusion

L’EP à risque non élevé est souvent plus grave chez le BPCO. Les scores de probabilité clinique actuels ne semblent pas adaptés à ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A87 - janvier 2015 Retour au numéro
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