Suscribirse

Étude descriptive de l’insuffisance respiratoire aiguë des patients ayant un cancer bronchopulmonaire admis en réanimation : étude DIREA - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.116 
A. Canellas 1, , A. Parrot 1, M. Hachem 1, J. Cadranel 1, M. Fartoukh 2
1 Service de pneumologie, hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 
2 Service de réanimation médicale et chirurgicale, hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Le cancer bronchopulmonaire (CBP) est l’un des cancers solides les plus fréquemment admis en réanimation, avec pour motif principal l’insuffisance respiratoire aiguë (IRA). L’analyse des étiologies de l’IRA révélant ou compliquant un CBP est primordiale du fait de l’éventail des diagnostics possibles, de la sévérité potentielle de certaines étiologies et de la diversité des modalités de prise en charge thérapeutique.

Méthodes

L’inclusion dans DIREA était prospective et consécutive dans un service de réanimation d’un centre expert en oncologie thoracique de l’Est Parisien.

Résultats

Durant la période d’étude (2015–2016), 111 patients ayant un CBP ont été admis en réanimation, parmi lesquels 47 patients (42 %) médicaux ont été analysés. Il s’agissait principalement d’hommes (66 %), âgés de 64 ans [56–72]. Le CBP était connu dans 83 % des cas, avec une prédominance d’adénocarcinome de stade IIIB ou IV. Les grands cadres diagnostiques de l’IRA étaient pulmonaire (n=18 ; 38 %), infectieux (n=13 ; 28 %), pleural (n=8 ; 17 %) et cardiovasculaire (n=7 ; 15 %). Les pneumonies bactériennes (n=11 ; 23 %), les pleurésies (n=7 ; 15 %), les hémoptysies (n=6 ; 13 %) et les atélectasies sur compression/obstruction bronchique tumorale (n=6 ; 13 %) étaient les principales étiologies. Le cancer était directement impliqué dans le mécanisme de l’IRA dans deux-tiers des cas. Deux-tiers des patients ont reçu une ventilation mécanique. Un traitement antitumoral était initié en réanimation dans 10 % des cas. Les taux de mortalité en réanimation, à l’hôpital, à 3 et 6 mois étaient respectivement de 45 % (n=21), 57 % (n=27), 70 % (n=33) et 70 % (n=33).

Conclusion

L’IRA complique fréquemment l’évolution du CBP et nécessite le recours à la ventilation mécanique dans 60 % des cas. Les principales étiologies de l’IRA sont pulmonaires et infectieuses, directement liées au cancer dans deux-tiers des cas. L’amélioration de la survie des patients justifie une politique d’admission en réanimation intégrant une discussion multidisciplinaire structurée entre oncologues et réanimateurs.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 34 - N° S

P. A55 - janvier 2017 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • ESCAP-2011-CPHG : stratégies thérapeutiques chez les patients opérés d’un cancer bronchique non à petites cellules
  • F. Pinquié, F. Goupil, J.P. Oster, R. Riou, A. Dixmier, P.A. Renault, A. Lévy, J.P. Mathieu, N. Paillot, F. Goutorbe, P. Masson, O. Molinier, D. Debieuvre, M. Grivaux
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Transformation des adénocarcinomes en cancers bronchiques à petites cellules : un mode de résistance au traitement
  • L. Ferrer, M. Giaj Levra, S. Novello, J. Mazières, V. Westeel, N. Girard, M. Poudenx, J. Le Treut, M.R. Migliorini, C. Audigier Valette, A. Madroszyk, C. Leduc, M. Locatelli-Sanchez, F. Barbieri, A.C. Toffart, D. Moro-Sibilot