Comparaison entre les critères de GOLD et le Z-Score pour le diagnostic spirométrique de la BPCO - 09/01/24

Une utilisation du z-score pour interpréter la fonction pulmonaire a été recommandée par le GLI 2012 [1Quanjer PH, et al. Multi-ethnic reference values for spirometry for the 3–95-yr age range: the global lung function 2012 equations. ERS J;40(6):1324–43.

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias] et l’ATS/ERS 2022 [2Stanojevic S., y al. ERS/ATS technical standard on interpretive strategies for routine lung tests Eur Respir J 2022 ;  60 : 2101499

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias], avec mise en évidence de faux positifs dans le diagnostic de BPCO lors de l’utilisation de la valeur de référence du GOLD du VEMS/CVF. Le but de notre étude est d’analyser les EFR des patients admis dans nos explorations pour suspicion de BPCO selon le z-score et la valeur de référence GOLD avec une comparaison des deux méthodes [2Stanojevic S., y al. ERS/ATS technical standard on interpretive strategies for routine lung tests Eur Respir J 2022 ;  60 : 2101499

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Notre étude est rétrospective, réalisée sur une période d’un an, sur les dossiers des patients admis aux explorations respiratoires du service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech.

Nous avons colligé 224 cas. La moyenne d’âge des patients était de 30 ans, avec une nette prédominance féminine (65 %). Une similitude de résultats selon la valeur de référence et le z-score a été trouvée chez 203 cas dont 70 cas avaient une courbe débit–volume normale, 84 cas avaient un TVO irréversible, 21 cas avaient un TV mixte et 28 cas avaient une hyperinflation. Une mise en évidence d’un TVO selon la valeur de référence GOLD alors que la courbe débit–volume était normale selon le z-score a été noté chez 14 cas. Une mise en évidence d’une tendance restrictive en rapport avec une hyperinflation à la pléthysmographie selon les valeurs fixes alors que la courbe débit–volume était normale selon le z-score a été noté chez 7 cas. Dans notre étude, en se référant au z-score on a eu 14 cas (6,2 %) de faux positif de diagnostic spirométrique de BPCO et un sous-diagnostic d’une tendance restrictive en rapport avec une hyperinflation aérien chez 7 cas (3 %).

La prévalence de la BPCO basée sur la spirométrie est plus importante lorsqu’on utilise les critères de GOLD par rapport à l’utilisation du z-score, d’où la nécessité d’une standardisation de méthode d’interprétation notamment par la GOLD 2024.