S'abonner

Particularités des pneumothorax secondaires par rapport aux pneumothorax primitifs - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.265 
I. Mejri 1, M. Loukil 1, I. Khalfallah 1, K. Bouzaidi 2, H. Ghrairi 1
1 Service de pneumologie, hôpital MTHM, Nabeul, Tunisie 
2 Service d’imagerie, hôpital MTHM, Nabeul, Tunisie 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

But

Déterminer les particularités cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des pneumothorax spontanés secondaires par rapport aux pneumothorax spontanés primitifs.

Patients et méthodes

Étude prospective portant sur 48 patients hospitalisés dans notre service entre janvier 2013 et septembre 2014 pour PNO : 21 PNO primitifs (groupe 1 : G1) et 27 PNO secondaires (groupe 2 : G2).

Résultats

Dans le premier groupe G1, les patients étaient plus jeunes (27,33 vs 41,77 ; p=0,002). Le tabagisme actif était noté dans les 2 groupes avec une consommation moyenne 12,3 dans G1 vs 27,05 dans G2 (p=0,002). Les patients de G2 consultaient essentiellement pour IRA dans 42,3 % secondaire à une décompensation de sa pathologie sous jacente alors que les patients de G1 consultaient essentiellement pour douleur thoracique dans 23,8 %. Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes quant au caractère total ou partiel. Le drainage thoracique était indiqué chez 90 % dans G1 vs 100 % dans G2 (p=0,1). La durée totale de drainage thoracique était de 7,2jours dans G1 vs 7,4jours dans G2 (p=0,8). Les complications post-drainage étaient notées dans 66,7 % dans G1 vs 63 % dans G2 (p=0,5). Le traitement chirurgical était indiqué dans 38,1 % dans G1 vs 26,9 % dans G2 (p=0,2).

Conclusion

Le PNO secondaire comparé au PNO primitif semble survenir chez des patients plus âgés ayant une symptomatologie initiale en rapport avec la décompensation de la pathologie pulmonaire causale. L’évolution est moins souvent favorable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° S

P. A198 - janvier 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Pleurésies malignes révélatrices d’un cancer
  • M. Choubi, W. El Khattabi, K. Choukry, A. Aichane, H. Afif
| Article suivant Article suivant
  • Apport de l’aiguille d’Abrams dans le diagnostic étiologique des pleurésies exsudatives en 2014 ?
  • W. Ben Hamad, H. Smadhi, A. Ayari, D. Greb, H. Ben Abdelghaffar, I. Akrout, H. Hassène, L. Fekih, M.L. Megdiche