La PP, quoique plus rare que jadis, continue à poser des problèmes à court ou à moyen termes.
Déterminer les facteurs prédictifs d’une évolution défavorable d’une PP.
Étude rétrospective portant sur 29 patients hospitalisés dans notre service entre 2010 et 2014 pour PP.
Il s’agit de 29 hommes d’âge moyen de 40ans. Le délai moyen entre le début des symptômes et la première consultation est de 15jours. La PP était secondaire à la rupture d’un abcès pulmonaire (4 cas) et iatrogène dans 2 cas. Dans 23 cas, aucune étiologie n’a été retrouvée. L’évolution à court terme a été marquée par le retard d’amélioration clinique (1 cas), la résistance à l’antibiothérapie (1 cas), le retard de tarissement du liquide pleural (1 cas), l’apparition d’un emphysème sous-cutané (1 cas), l’apparition d’un pyopneumothorax (1 cas) et une fistule broncho-pleurale (1 cas). L’évolution à long terme a été marquée par l’apparition d’un enkystement pleural dans 17 cas malgré une prise en charge adéquate. Les facteurs prédictifs d’une mauvaise évolution à court- ou à long terme étaient : l’âge avancé>70ans (3 cas), un long délai de consultation, les comorbidités : les dilatations des bronches (2 cas), le diabète (1 cas), les séquelles de tuberculose pulmonaire (1 cas), un long délai entre le début des symptômes et la première consultation (1 cas), l’abondance de la pleurésie (2 cas), la pleurésie bilatérale (1 cas) et enfin le germe responsable à savoir le Pneumococcus, le Pseudomonas, les BGN et le Staphylococcus méti-R.
L’évolution des PP dépend du germe en cause, de sa sensibilité aux antibiotiques, du terrain sur lequel elle survient et du délai de consultation.
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© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.