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Effet du diabète sur la survie et l’hospitalisation après transplantation pulmonaire - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.435 
M. Riou 1, , P. Baltzinger 2, M. Porzio 1, T. Degot 1, S. Hirschi 1, L. Kessler 2, R. Kessler 1
1 Groupe de transplantation pulmonaire, nouvel hôpital civil, Strasbourg, France 
2 Service d’endocrinologie, médicale B, hôpital civil, Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diabète est un facteur de risque de morbi-mortalité après transplantation d’organe solide (foie, rein). Nous nous sommes intéressés à la morbi-mortalité liée au diabète dans la transplantation pulmonaire.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 127 patients transplantés pulmonaires au CHU de Strasbourg, de 2004 à 2011. Trente-six pour cent ont été greffés pour BPCO, 23 % pour mucoviscidose et 25 % pour fibrose pulmonaire idiopathique. Les deux tiers des greffes étaient bi-pulmonaires avec 10 % réalisées en super-urgence. Notre étude a porté sur 3 groupes de patients : ceux porteurs d’un diabète avant la greffe, ceux qui ont développé un diabète après la greffe (new onset diabetes after transplantation [NODAT]) et les patients non diabétiques. Les critères de morbi-mortalité portaient sur la survie et la durée d’hospitalisation depuis la greffe (hors hospitalisation programmée).

Résultats

Vingt-six patients étaient porteurs d’un diabète pré-greffe et 20 patients ont développé un diabète après la transplantation pulmonaire (NODAT). La moitié des patients présentant un diabète (pré-greffe ou NODAT) étaient atteints de mucoviscidose. Concernant la durée d’hospitalisation, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les 3 groupes (durée d’hospitalisation [moyenne±SD] à 137±132jours chez les sujets diabétiques pré-greffe, 104±53j. chez les patients avec NODAT et 110±101j. chez les non-diabétiques, NS). Nous avons observé une tendance à un plus mauvais pronostic après greffe chez les patients avec un diabète pré-greffe et une tendance à une meilleure survie chez les patients avec NODAT par rapport aux non diabétiques (médiane de survie chez les non diabétiques : 8,3±1,3ans contre 4,0±1,3ans chez les diabétiques pré-greffe ; médiane non observable chez les NODAT, NS).

Conclusion

Le diabète semble influencer le pronostic de la transplantation pulmonaire. Une prise en charge organisée et formalisée du diabète pré-greffe et NODAT est souhaitable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A205-A206 - janvier 2016 Retour au numéro
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