Les localisations extrapulmonaires de la tuberculose représentent un pourcentage croissant, varie de 30 à 45 % des cas de tuberculose déclarés en Algérie [1 Manuel de la lutte antituberculeuse. Algérie : (2011). 57
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Étude rétrospective concerne 88 cas de localisations extrapulmonaires de la tuberculose colligés à l’UCTMR d’Alger centre entre janvier 2013 et décembre 2014. Son but est de mettre l’accent sur les difficultés de diagnostic et de prise en charge des TEP.
Il s’agit de 57 femmes et 31 hommes avec une moyenne d’âge de 38,5ans (1–77ans). Une comorbidité et/ou un terrain prédisposant étaient retrouvé dans 30,7 % des cas. Deux patients ont été déjà traités pour tuberculose. La localisation ganglionnaire périphérique était au 1er rang (44,3 %) suivie de la localisation pleurale (15,9 %), les autres localisations étaient par ordre décroissant : osseuse, ganglionnaire profonde, urogénitale, mammaire et péricardique. Onze patients avaient des localisations multiples. L’IDR à la tuberculine pratiquée chez 57 patients était positive dans 77,2 % des cas. Le diagnostic a été confirmé dans 76,2 % des cas (par : l’histologie 51,2 %, la cytologie 20,5 % la bactériologie 4,5 %). Tous les patients ont été traités par une chimiothérapie antituberculeuse selon les recommandations du programme national de la lutte antituberculeuse, d’une durée de 6 à 9 mois. L’évaluation en fin de traitement était basé sur l’examen clinique et des examens complémentaires en fonction des localisations (radiographie, TDM, échographie). Le taux de guérison en fin de traitement était de 84 %.
Nous soulignons la difficulté majeure posée par les TEP qui est l’obtention du diagnostic de certitude et la définition des critères de guérison, expliquée par le caractère paucibacillaire des TEP et l’inaccessibilité de certaines localisations.
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Publié par Elsevier Masson SAS.