S'abonner

Étiologies bactériennes des pleurésies purulentes au PPH de Bouaké de 2014 à 2015 - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.533 
J. Anon 1, , M. Ndhatz-Sanogo 1, P. Monemo 2, I. Dje-Bi 1, L. Yéo 1, C. Akoua-Koffi 2, H. Achi 1, J. Kadiane-Oussou 3
1 Pneumologie, Bouaké, Côte d’Ivoire 
2 Bactériologie-virologie, Bouaké, Côte d’Ivoire 
3 Maladies infectieuses et tropicales, Bouaké, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Identifier les bactéries responsables des pleurésies purulentes pour une prescription judicieuse des antibiotiques.

Méthodes

Étude prospective descriptive analysant les résultats bactériologiques de 42 liquides pleuraux purulents prélevés sur des patients hospitalisés dans le service de pneumologie du CHU de Bouaké de janvier 2014 à mai 2015.

Résultats

Sur les 42 patients, nous avons dénombré 17 femmes (40 %) et 25 hommes (60 %), avec un âge moyen à 34ans. Les aspects cliniques étaient dominés par les pleurésies purulentes spécifiques (88 %) et les surinfections des pleurésies à liquide clair (12 %). La preuve bactérienne a été apportée pour 22 prélèvements (52 %). Les examens bactériologiques étaient revenus négatifs dans les autres cas. Les principaux germes isolés étaient : Streptococcus pneumoniae (32 %), Pseudomonas aeruginosa (18 %) et Staphylococcus aureus (10 %). Les tests de sensibilité aux antibiotiques ont été effectués sur la moitié des germes isolés (50 %). L’antibiogramme a concerné toutes les familles d’antibiotiques. Du fait de leur fragilité, la culture et l’antibiogramme ont été impossibles pour les souches de S. pneumoniae. Les autres germes testés présentaient un profil de bactérie multirésistante (BMR) dans 75 % des cas. Parmi les BMR, nous avons denombré 4 P. aeruginosa (50 %), 2 S. aureus (25 %), 1 Klebsiella oxytoca (12,5 %) et 1 Escherichia coli (12,5 %).

Conclusion

La principale bactérie responsable des pleurésies purulentes est S. pneumoniae. Mais, il existe un risque élevé de surinfection nosocomiale de la cavité pleurale par P. aeruginosa.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A241 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Apport de l’amplification génique par Xpert MTB/RIF sur la biopsie pleurale dans diagnostic de la tuberculose pleurale à Yaoundé, Cameroun
  • V. Poka Mayap, A. Ntyo’o Nkoumou, B. Adamou Dodo, E. Ngah Komo, A. Kuaté Kuaté, E. Pefura-Yone
| Article suivant Article suivant
  • Pleurésie tuberculeuse et grossesse
  • A. Sebbar, H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine