S'abonner

Résultats d’un programme de dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) post-tabagique entre 2011 et 2015 en zone urbaine sensible (ZUS) et d’aide à l’arrêt du tabac - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.610 
J. Perriot , F. Marchandise, P. Lemaire, L. Doly-Kuchcik
 Dispensaire Émile-Roux, CLAT 63, Clermont-Ferrand, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Cette enquête a eu pour but de dépister la BPCO dans une population vivant en ZUS afin d’en optimiser la prise en charge suivant les recommandations actuelles et de proposer une aide à l’arrêt du tabac aux patients BPCO fumeurs.

Méthodes

Le dépistage volontaire s’est déroulé dans les « quartiers nord » (ZUS) de Clermont-Ferrand sur 4ans ; il a lié le dispensaire Émile-Roux, centre expert en pneumologie préventive et tabacologie, la CPAM 63, les Ateliers Santé Ville et le CDMRT 63. Les troubles ventilatoires obstructifs (TVO) ont été dépisté au moyen d’un Néo 6 (VEMS/CVF70 % constants sur 3 essais). Préalablement des données sociologiques ont été recueillies : âge (A), sexe, statut tabagique (T) : consommation en paquets-années (PA) et journalière (C/J), la dépendance tabagique (Fagerström : FTND), le niveau de précarité sociale (EPICES). L’identification d’un TVO induisait une consultation de pneumologie (avec exploration fonctionnelle pléthysmographie).

Résultats

Sur 844 personnes dépistées (SR=0,85), les femmes (53,8 % ; à M=48ans ; EPICES M=54 ; T=29,51 % ; PA M=16 ;C/J M=15 ; FTND M=5) présentaient une BPCO dans 6,1 % des cas ; 10,2 % ont tenté d’arrêter de fumer (recommandations des experts), dans 25 % des cas, elles étaient en arrêt à 6 mois. Les hommes (46,2 % ; à M=56ans ; EPICES M=48 ; T=56,6 % ; PA M=24C/J M=21 ; FTND M=6) présentaient une BPCO dans 9,7 % des cas ; 17,2 % ont tenté l’arrêt avec un taux d’abstinence à 6 mois de 26,3 %. Conjointement au sevrage, une action d’éducation thérapeutique du patient a permis d’induire et d’optimiser la prise en charge de la BPCO.

Conclusion

Cette action menée au sein d’une population en situation de précarité sociale a permis de diagnostiquer des BPCO méconnues et de proposer une prise en charge conjointe de la maladie bronchique et du tabac au sein d’une même structure médicale experte de proximité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A268 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Tabagisme chez les étudiants d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar
  • M. Wayzani, M. Diaw, N. Touré, A. Samb
| Article suivant Article suivant
  • Étude de la prévalence du tabagisme chez les patients atteints de tuberculose maladie et chez les sujets contacts inclus dans l’enquête de dépistage
  • J. Perriot, F. Merson, S. Canton, L. Doly-Kuchcik