L’hypoxie intermittente chronique induit une résistance à l’insuline - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est une maladie très répandue induisant une hypoxie intermittente chronique (HIC). L’HIC est associée à une insulinorésistance et un dérèglement de l’homéostasie du glucose, bien que des résultats contradictoires persistent dans la littérature. Dans la présente étude, nous avons étudié les effets et le mécanisme(s) sous-jacent d’une HIC sur sensibilité à l’insuline chez la souris.
Méthodes |
Des souris mâles C57BL6/J ont été exposées à l’HIC (1 cyclemin, 21 à 5 % FiO2, 8 h/j) ou la normoxie pendant deux semaines. Les paramètres plasmatiques et sensibilité à l’insuline systémique ont été déterminés. Les variations de différentes voies de signalisation ont été évalués dans le foie, le muscle squelettique et le tissu adipeux blanc par western blot et PCR quantitative.
Résultats |
L’HIC réduit la prise alimentaire et le poids corporel chez la souris. La glycémie n’est pas affectée tandis que le taux d’insuline plasmatique est augmenté par l’HIC, ce qui indique une résistance systémique à l’insuline. De façon concordante, la sensibilité à l’insuline systémique évaluée par un test de tolérance à l’insuline était réduite chez les souris hypoxiques. La phosphorylation de la protéine kinase B (PKB) et de certaines cibles en aval de la PKB induite par l’insuline, était également significativement réduite dans le foie, le tissu adipeux et le muscle squelettique des souris hypoxiques.
Conclusion |
L’HIC altère la sensibilité à l’insuline systémique par l’altération de la cascade de signalisation insulinique dans les trois tissus insulinosensibles.
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☆ | Encadrant : Patrick Lévy. |