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Résultats d’efficacité, de tolérance et biomarqueurs prédictifs pour une phase II randomisée comparant atezolizumab (MPDL3280A) et docetaxel en 2e et 3e ligne dans le cancer bronchique non à petites cellules (POPLAR) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.681 
J. Mazières 1, , H. Janicot 2, P. Scheid 3, G. Le Garff 4, D. Moro-Sibilot 5
1 CHU, hôpital Larrey, Toulouse, France 
2 CHRU, hôpital Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France 
3 Centre d’oncologie de Gentilly, Nancy, France 
4 Hôpital Yves-Le-Foll, Saint-Brieuc, France 
5 CHU de Grenoble, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Atezolizumab (anti-PD-L1) a montré dans le cancer bronchique non à petites cellules (NSCLC) des taux de réponse prometteurs en corrélation avec l’expression de PD-L1 sur les cellules immunitaires infiltrant la tumeur (CI) et/ou les cellules tumorales (CT) [1] (Tableau 1).

Méthodes

Des patients traités antérieurement ont été stratifiés selon le statut PD-L1 des CI, de l’histologie et des précédentes lignes de traitement, puis randomisés dans l’un des 2 bras de traitement : 1200mg IV, atezolizumab (A) ou 75mg/m2 IV, docetaxel (D) toutes les 3 semaines. L’expression de PD-L1 était évaluée en centralisé par immuno-histochimie (IHC-anticorps SP142). Les patients sont classés en CT 0, 1, 2 ou 3 et CI 0, 1, 2 ou 3. Le critère principal est la survie globale (SG) (cut-off, 30 jan 2015, médiane de suivi 12 mois).

Résultats

Deux cent quatre-vingt-sept patients ont été randomisés. Lors de cette analyse intermédiaire [2], une meilleure efficacité a été observée en cas d’expression augmentée de PD-L1 (SG HR 0,49 ; SSP HR 0,60 et RO 38 % vs 13 % pour les patients TC3 ou IC3), alors que les patients avec les niveaux d’expression de PD-L1. Les plus bas (TC0 et IC0) ne semblaient pas tirer bénéfice du traitement par A (SG HR 1,04 ; voir Tableau 1). L’ITT SG HR était 0,73. La tolérance a été évaluée pour 277 patients. Malgré une durée médiane de traitement plus longue dans le bras A (3,6 vs 2,1 mois pour D), peu de patients recevant A (43 %) vs D (56 %) ont présenté des évènements indésirables de grade3. Il n’y a pas eu de toxicité non attendue. Les résultats finaux seront présentés lors du congrès CPLF.

Conclusions

Cette étude dans le CBNPC, épidermoïde et non épidermoïde, démontre que l’inhibition de la voie PD-L1/PD-1 pourrait améliorer la survie. De plus, ces données ont montré que la sélection selon l’expression de PD-L1, à la fois sur CT et CI permet d’identifier les patients qui ont le plus de chance d’atteindre une meilleure SG, SSP et RO vs le traitement par D. Une étude randomisée de phase III dans cette population de patients est en cours.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A48-A49 - janvier 2016 Retour au numéro
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  • Données d’efficacité et de tolérance d’un essai de phase 2 international, en ouvert, à un bras d’alectinib (NP28673), chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ALK+ en échec au crizotinib
  • H. Lena, P. Do, E. Dansin, G. Robinet, R. Veillon, J. Fayette, J. Mazières, J. Bennouna, B. Coudert, F. Barlési, D. Morot-Sibilot
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  • Évaluation de la connaissance par les patients atteints d’un cancer de l’existence des réunions de concertation pluridisciplinaire et souhait éventuel d’avoir accès à un deuxième avis
  • R. Rossanaly Vasram, M. Zysman, B. Ribeiro Baptista, P.L. Nguyen-Thi, C. Carnin, C. Clément-Duchene, Y. Martinet