S'abonner

L’association hypertension artérielle et fibrillation auriculaire augmente-t-elle le risque de syndrome d’apnées obstructives du sommeil - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.697 
S. Aouadi , D. Béjar, H. Gharsalli, J. Hsinet, S. Maâlej, L. Douik El Gharbi
 Service des maladies respiratoires D, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente mais sous-estimée, souvent associée aux morbidités cardiovasculaires. Actuellement, le lien de causalité est établi de façon formelle pour l’hypertension artérielle (HTA) avec une prévalence du SAOS dans cette population estimée entre 35 et 80 %. Elle est moindre chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA), estimée entre 3 et 5 %.

Objectif

Évaluer la fréquence du SAOS chez les patients suivis en consultation de cardiologie pour HTA et FA.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale, prospective et descriptive. Elle a intéressé 60 patients suivis pour HTA associée à une FA. Tous les patients ont une polygraphie de ventilation.

Résultats

Il s’agit de 49 femmes et 11 hommes. La moyenne d’âge était de 66ans. Huit patients étaient tabagiques. L’indice de masse corporelle moyen était de 35kg/m2. Soixante-dix pour cent des patients étaient obèses. L’HTA était résistante dans 8 % des cas. La durée d’évolution de la FA était de 4,5ans en moyenne. Six patients étaient porteurs d’un pacemaker. Une insuffisance cardiaque était retrouvée chez 15 % des patients. Une symptomatologie évocatrice de SAOS était retrouvée chez 78 % des patients. Le score d’Epworth était supérieur ou égal à 10 chez 19 malades (32 %). Le diagnostic de SAOS a été retenu chez 74 % des patients. Il était léger dans 24 % des cas, modéré dans 19 % des cas et sévère dans 57 % des cas. L’index d’apnée–hyponées moyen était de 22/heure. Une hypoventilation alvéolaire était notée chez 14 % des patients.

Conclusion

Notre étude montre une prévalence élevée du SAOS chez les patients suivis pour HTA et FA. La recherche systématique et le traitement du SAOS dans cette population sont nécessaires pour améliorer la prise en charges de ces cardiopathies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A56 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Redistribution rostrale de fluide chez des malades présentant une hypertension artérielle pulmonaire
  • S. Gunther, G. Chebly, M. Humbert, I. Arnulf, T. Similowski, S. Redolfi
| Article suivant Article suivant
  • Facteurs influençant la mesure du débit cardiaque par impédancemétrie cardiaque dans l’hypertension pulmonaire
  • M. Dupuis, E. Noel-Savina, G. Prévot, L. Têtu, F. Pillard, D. Rivière, A. Didier