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Effet du Mépolizumab® (MEPO) chez des patients atteints d’asthme sévère éosinophilique (ASE), corticodépendants et précédemment traités par omalizumab (OMA) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.069 
C. Prazma 1, , A. Magnan 2, R. Price 3, H. Ortega 1, S. Yancey 1, F. Albers 1
1 Respiratory Therapeutic Area, Glaxosmithkline, Research Triangle Park, NC, États-Unis 
2 UMRS 1087 CNRS UMR 6291, l’institut du thorax, université de Nantes, CHU de Nantes, Nantes, France 
3 Glaxosmithkline, Stockley Park, Grande-Bretagne 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le Mépolizumab® peut réduire les exacerbations et l’utilisation de corticoïdes oraux (CSO) chez les patients avec un ASE. On estime qu’environ 30 % des patients ASE sont corticodépendants, 50 % sont allergiques et 30 % seraient éligibles à un traitement par OMA. Nous avons évalué les effets du MEPO chez des patients corticodépendants préalablement traités par OMA.

Méthodes

Il s’agit d’une analyse complémentaire de l’étude SIRIUS qui a inclus des patients recevant des CSO en continu (5–35 mg/j) depuis ≥6 mois. OMA n’était pas autorisé durant l’étude ; les traitements antérieurs par OMA et les raisons de son arrêt ont été recueillis. Des analyses post-hoc sur la réduction des CSO et des exacerbations ont été réalisées selon un traitement préalable par OMA.

Résultats

Un tiers des patients (n=45) avaient déjà reçu OMA pendant une durée médiane de 8 mois, 82 % l’avaient arrêté pour absence d’efficacité. À l’inclusion, la dose de CSO, le taux d’IgE totales et le nombre d’éosinophiles sanguins étaient plus élevés chez les patients déjà traités par OMA, mais la fréquence des exacerbations avant inclusion était similaire dans les 2 groupes. Les principales causes d’exacerbations étaient l’allergie et le froid pour le groupe déjà traité par OMA et les infections respiratoires pour celui non traité. Ceux déjà traités par OMA présentaient une réduction de CSO (OR=2,15 vs 2,53) et du taux d’exacerbations (33 % vs 29 %) comparables au groupe non traité.

Conclusion

Les patients avec un ASE corticodépendant déjà traités par OMA avaient des antécédents d’exacerbations similaires mais leurs causes étaient plus liées à l’environnement et à l’exposition aux allergènes. L’effet de MEPO sur la réduction des CSO et de la fréquence des exacerbations était comparable pour les patients déjà traités ou non par OMA.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


 Étude financée par GlaxoSmithKline (NCT01691508). Cet abstract a déjà été présenté lors du Congrès Annuel de l’AAAAI 2015 : Prazma CM, et al. JACI 2015; 135:AB383 (L6) et est reproduit avec l’autorisation d’Elsevier.


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A72-A73 - janvier 2016 Retour au numéro
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