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Intérêts du biomarqueur CA 15-3 au cours de la fibrose pulmonaire idiopathique - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.030 
M. Campana 1, M. Ghanem 1, L. Plantier 2, D. Dufour 3, P. Diot 2, S. Marchand-Adam 2,
1 CHRU de Tours, service de pneumologie, Tours, France 
2 CHRU Tours, service de pneumologie, centre d’études des pathologies respiratoires, Inserm U-1100/EA-6305, faculté de médecine, université François-Rabelais, 37032 Tours, France 
3 Laboratoire de médecine nucléaire, université François-Rabelais de Tours, PRES Centre-Val de Loire université, UMR Inserm U 930 imagerie et cerveau, Tours, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie fibro-proliférative, dont l’évolution est habituellement progressive et irréversible. De nouvelles molécules, la pirfénidone et le nintédanib, permettent de ralentir le déclin de la fonction respiratoire. Leur effet semble inconstant avec 23 à 53 % de patients « répondeurs ». L’identification précoce de ces patients permettrait d’adapter la prise en charge médicamenteuse. Plusieurs études se sont intéressées à des biomarqueurs, dont le KL-6, protéine provenant de MUC1, qui évalueraient « l’activité » de la FPI et seraient utiles pour en suivre l’évolution. Le CA 15-3 qui quantifie un autre épitope de MUC1 pourrait être un biomarqueur utilisable en routine. L’objectif de ce travail est de comparer la variation des taux de CA 15-3 du groupe des patients atteints de FPI « répondeurs » à celle des « non-répondeurs » défini selon l’évolution de la capacité vitale forcée (CVF).

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, réalisée dans le CHRU de Tours. Nous avons évalué rétrospectivement, tous les dossiers de patients (n=78) ayant été suivis entre le 24/01/2013 et le 01/01/2016 présentant un diagnostic de FPI selon les recommandations ATS-ERS. Parmi ces patients, nous en avons sélectionné 35 traités par un anti-fibrosant et pour lesquels nous disposions de dosages de CA 15-3. Nous avons sélectionné les patients « répondeurs » (n=27) et les « non répondeurs » (n=8) sur les critères fonctionnels habituels.

Résultats

Le dosage de CA 15-3 initial était non significativement différent entre les deux groupes (p=0,298). Sous traitement, le CA 15-3 diminuait significativement uniquement dans le groupe des répondeurs (p=0,029). Il n’y avait pas de corrélation entre la variation de la CVF et la variation du taux de CA 15-3 entre l’initiation et au cours du traitement (p=0,740). Il n’y avait aucune autre différence entre les deux groupes de patients FPI pour les autres paramètres étudiés.

Conclusion

Dans notre étude, le taux de CA 15-3 diminuait significativement sous traitement uniquement dans le groupe des patients « répondeurs » aux anti-fibrosants et pourrait être un marqueur de suivi afin d’adapter la prise en charge de façon optimale des patients atteints de FPI.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A14 - janvier 2017 Retour au numéro
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