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Étude prospective sur les urgences pneumologiques prise en charge au centre de tri du CHU Bab El Oued - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.451 
S. Souilah , A. Benfarhat, S. Djatit, I. Messaoudi, K. Rekouche, Y. Azib, H. Souiga, O. Bellabaci, I.-A. Debbache, A. Allet, S. Kadouche, I. Batouche, A. Kachebi, S. Bouchene, M. Bandoui, R. Amrane, A. Fissah
 CHU Bab El Oued, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

En Algérie, les urgences hospitalières constituent le pilier principal de la médecine de premier recours et le pavillon des urgences (PU) représente un important point d’accueil de ces urgences.

Objectif de l’enquête

Description des caractéristiques sociodémographiques, médicales et de prise en charge des patients consultants pour urgences respiratoires.

Méthodes

Étude prospective incluant toute personne se présentant au PU pour symptômes respiratoires du 1er novembre au 18 décembre 2014. Le recueil des données était fait par les médecins du service de pneumologie lors de leur garde au PU, en utilisant un questionnaire comportant les motifs de recours, les caractéristiques des patients et de la pathologie et un descriptif de la prise en charge réalisée au PU.

Résultats

Au total, 83 patients (52 hommes et 31 femmes) ont été colligés. Le taux de recours le plus élevé concernait les plus de 70ans. La plupart des patients se rendaient aux urgences dans la journée. Quarante-sept pour cent des patients avaient déjà consulté au PU pour l’épisode en cours à raison de 2,8 fois en moyenne et 18 patients étaient en exploration avec un délai moyen entre la dernière consultation et le recours aux urgences de 10jours. Dans 30 % des cas, la situation qui amenait à consulter datait du jour même mais dans 70 % des cas, elle remontait à plusieurs jours. La moitié des patients avaient au moins une comorbidité associée. Les motifs de consultation étaient par ordres de fréquence, la dyspnée, la toux, la fièvre et la douleur thoracique. Toute la population enquêtée avait bénéficié d’au moins un examen complémentaire. Dans 43,3 % des cas, il s’agissait d’une consultation simple sans geste thérapeutique associé et les traitements les plus prescrits à la sortie du patient étaient une antibiothérapie suivie des broncho-dilatateurs. Les diagnostics retenus à la fin de la prise en charge étaient dominés par les infections respiratoires aiguës suivi des exacerbations de BPCO. La majorité des patients rentraient chez eux après leur passage aux urgences, mais 16 étaient hospitalisés. La durée moyenne de séjour au PU était de 2,3jours.

Conclusion

La majorité des urgences reçues au cours de la période d’enquête n’était pas considérées comme des urgences réelles (43,3 % de consultations et chez 70 % des patients le problème médical remontait à plusieurs jours), cette situation très fréquente dans les centres d’urgence retarde la prise en charge des cas graves et génère un désordre et différents problèmes pour l’équipe de garde.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A191 - janvier 2017 Retour au numéro
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