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Activité intracérébrale et tolérance du nivolumab dans les cancers bronchiques non à petites cellules avec métastases cérébrales - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.460 
C. Gauvain 1, , E. Vauleon 2, F. Vinas 1, E. Le Rhun 2, L. Jabot 1, A. Scherpereel 2, C. Chouaid 1, A. Cortot 2, I. Monnet 1
1 Université Paris Est, Créteil, France 
2 Université Lille 2, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La place du nivolumab chez les patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec métastases cérébrales (MC) est peu connue. Le but de cette étude était d’analyser l’activité intracérébrale et la tolérance du nivolumab chez les patients présentant un CBNPC avec MC.

Méthodes

Étude observationnelle rétrospective sur 2 centres ayant inclus tous les patients avec CBNPC et MC traités par nivolumab. L’analyse porte sur les données démographiques, les caractéristiques de la tumeur et des métastases cérébrales, la réponse selon RECIST, la survie sans progression et globale et la tolérance.

Résultats

Quarante-trois patients (dont 37 % en 4e ligne ou plus), ont été inclus. Les MC étaient évolutives chez 37 % des patients (MC nouvellement diagnostiquées dans 5 % des cas et MC prétraitées par traitement local ou systémique dans 95 %). Le suivi médian était de 3,5 mois (0,7–12,7). Le taux de réponse intracérébrale était de 9 % (IC 95 % : 3–23 %), sans différence significative (p=1) avec le taux de réponse globale qui était de 13,9 % (IC 95 % : 5,8–28,6 %). Le taux de contrôle intracérébral était de 48 % (IC 95 % : 33–64 %). En analyse multivariée, un traitement local préalable n’était associé ni à la réponse ni au contrôle intracérébral. La médiane de survie sans progression (maladie globale) était de 2,8 mois (IC 95 % : 1,8–4,4). La médiane de survie globale n’a pas été atteinte. Le taux de toxicité neurologique de grade 3–4 était de 5 % avec un seul évènement neurologique de grade 4 et d’imputabilité peu probable (accident ischémique transitoire).

Conclusion

Le nivolumab semble avoir une activité intracérébrale identique à son activité extracérébrale, et un profil de tolérance neurologique correct. Des données prospectives et contrôlées sont nécessaires pour en déterminer l’efficacité réelle dans cette population particulière.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A195 - janvier 2017 Retour au numéro
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