Les adénopathies médiastinales représentent un groupe hétérogène en pathologie respiratoire dont la bronchoscopie joue un rôle essentiel dans le diagnostic étiologique.
Nous rapportons une étude rétrospective à propos de 43 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période allant de 2009 à 2016.
Il s’agit de 30 femmes et 13 hommes. La moyenne d’âge était de 40 ans (16–70 ans). Le tabagisme était retrouvé dans 25 % des cas et un contage tuberculeux dans 12 % des cas. La symptomatologie clinique est dominée par la dyspnée dans 74 % des cas et la douleur thoracique dans 56 % des cas. L’examen clinique notait des adénopathies cervicales dans 21 % des cas, des nodules cutanés et des lésions érythematosquameuses dans 7 % des cas chacun et un syndrome d’épanchement liquidien dans 7 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 9 % étaient nécrosées. La bronchoscopie objectivait un état inflammatoire dans 67 % des cas, un aspect de compression extrinsèque dans 32,5 % des cas, des granulations blanchâtres dans 18 % des cas, un aspect infiltré dans 9 % des cas et une fistulisation bronchique dans 4 % des cas. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas et la biopsie sous médiastinoscopie dans 11 % des cas. Les étiologies étaient dominées par la sarcoïdose dans 37 % des cas, la tuberculose dans 25 % des cas et les lymphomes dans 21 % des cas. On déplore trois décès.
La bronchoscopie reste insuffisante dans le diagnostic.
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Publié par Elsevier Masson SAS.