Chez les patients d’âge≥12 ans avec un asthme sévère non contrôlé et une éosinophilie sanguine ≥400/μL, le reslizumab (RES) anticorps monoclonal anti-interleukine-5 a fait la preuve récente de son efficacité sur l’amélioration des critères de contrôle de l’asthme [1Castro M., Zangrilli J., Wechsler M.E., et al. Reslizumab for inadequately controlled asthma with elevated blood eosinophil counts: results from two multicenter, parallel, double-bind, randomized, placebo-controlled, phase 3 trials Lancet Respir Med 2015 ; 3 : 355-366 [cross-ref]
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Chez ces patients, la prescription des corticostéroïdes oraux (CO) est parfois nécessaire pour améliorer le contrôle de l’asthme malgré leurs nombreux effets indésirables. L’objectif de cette analyse est d’évaluer l’efficacité du RES sur la réduction de l’utilisation des CO.
Au total, 953 patients asthmatiques ont été inclus dans 2 études cliniques de phase III de 52 semaines comparant RES 3,0mg/kg iv (toutes les 4 semaines) versus placebo. Les données d’efficacité ont été poolées pour évaluer les différences en termes de nouvelles prescriptions et de doses totales de CO (équivalent prédnisone en mg) entre la 1re prise de traitement et la fin de l’étude.
Au total, 476 patients ont été inclus dans le groupe placebo et 477 dans le groupe RES. Entre la première dose de traitement et la fin de l’étude, respectivement 48 % (placebo) et 29 % (RES) des patients ont eu une prescription de CO. Le nombre moyen de nouvelles prescriptions étaient de 1,0 (placebo) et de 0,5 (RES) (p<0,0001), la dose totale de CO respectivement de 290 977mg (611mg/patient) et de 121 135mg (254mg/patient) dans chaque groupe (p<0,0001).
Les patients asthmatiques sévères non contrôlés avec une hyperéosinophilie sanguine traités par reslizumab reçoivent moins de nouvelles prescriptions et une dose annuelle inférieure de CO en comparaison à ceux sous placebo.
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Publié par Elsevier Masson SAS.