S'abonner

Évaluation de la chimiothérapie en 2e ligne du cancer pulmonaire non à petite cellule : expérience de l’hôpital militaire de Rabat - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.186 
A. Zegmout , H. Souhi, H. El Ouazzani, A. Rhorfi, A. Abid
 Service de pneumologie, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La plupart des cancers pulmonaires non à petites cellules sont découverts à des stades avancés. Au vu de son pronostic, la question de la réalisation de la 2e ligne se pose chez beaucoup de praticiens. Le traitement de première ligne est bien codifié mais il n’existe pas de recommandations claires pour la 2e ligne. La prise en charge est différente en fonction des centres (Fig. 1).

Méthodes

Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective dans le service de pneumologie de l’hôpital militaire de Rabat, incluant tous les patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique ayant bénéficié d’une chimiothérapie 2e ligne entre 2013 et 2015.

Résultats

Trente-deux patients ont été inclus dont 4 femmes, avec un âge moyen de 58ans. Au total, 75 % était des adénocarcinomes et 25 % des carcinomes épidérmoïdes. Dix-sept pour cent des patientes était au stade III-B et 83 % au stade IV. Tous les patients avaient bénéficié d’un bilan de réévaluation après au moins 3 cures de chimiothérapie 1re ligne qui objectivait une progression. Les protocoles évalués étaient une mono-chimiothérapie à base de : pémétrexed (69 %), docétaxel (19 %) et gemcitabine (12 %). Une stabilité lésionnelle était notée dans 43 % des cas et une progression dans 57 % 93 % des patients avaient PS<2 au début de la chimiothérapie 1re ligne, 77,6 % avaient un PS<2 au début de la 2e ligne et 61,7 % à la fin de la 2e ligne. Il n’a pas été retrouvé de différence significative en termes de survie sans progression ou de survie globale entre les différents protocoles avec une médiane de survie sans progression respectivement à 16,34 mois (IC 95 % [15,51–17,17]), 16,57mois (IC 95 % [15,51–17,62]) et 16,11mois (IC 95 % [15,15–17,04]). On retrouve par contre une différence significative (p=0,032) entre les différents protocoles en termes d’effets indésirables (grade 2 ou plus selon la classification OMS) avec 47,5 % des patients sous pémétrexed, 23,6 % sous gemcitabine et 14 % sous docétaxel.

Conclusion

La chimiothérapie 2e ligne semble bien supportée chez les patients présentant un bon PS. Le pémétrexed était le produit le plus testé dans notre étude et le docétaxel est le protocole qui présente le moins d’effets indésirables.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 34 - N° S

P. A86 - janvier 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Métastases cutanées révélatrices du cancer broncho-pulmonaire
  • M. Lahroussi, H. Jabri, W. El Khattabi, H. Afif
| Article suivant Article suivant
  • Apport de la TEP/TDM dans les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules
  • A. Zegmout, A. Boucaid, H. Souhi, H. El Ouazzani, A. Rhorfi, A. Abid