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Prévalence et prise en charge des pathologies respiratoires basses dans les formations sanitaires publiques de la commune de Yopougon - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.219 
Z.A. Gnazé 1, , J.C. Anon 2, B.A. Kouassi 1
1 CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 
2 CHU Bouaké, Bouaké, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pathologies respiratoires sont un groupe hétérogène d’affection d’évolution aiguë ou chronique, difficile à classer et à évaluer. Yopougon est la plus grande commune d’Abidjan avec 15 établissements sanitaires à base communautaires et un service santé scolaire et universitaire publiques. La présente étude se propose d’apprécier la prévalence, la reconnaissance et la prise en charge des pathologies respiratoires basses dans ces structures sanitaires urbaines périphériques.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive, basée sur toutes les informations recueillies dans les dossiers tenus par le personnel soignant sur la période allant du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2001.

Résultats

Au total, 51 761 consultants âgé de 15 ans et plus ont été enregistré, 4150 patients ont été identifiés comme atteints d’affection respiratoire basse soit une prévalence annuelle de 8,01 %. Parmi les pathologies respiratoires basses recensées, la bronchite aiguë prédomine 63,86 % des cas, suivi de la pneumopathie aiguë (19,04 %), de l’asthme (9,15 %), de la tuberculose (4,82 %), pathologie pleurale (0,48 %) et pneumopathies chroniques (2,65 %). La radiographie thoracique est l’examen complémentaire le plus prescrit (22,29 %) suivi de la recherche des BK (14,29 %). On note une forte proportion des clichés non parvenus dans 72,99 % des cas. Au total, 85,06 % des patients ont reçu au moins un antibiotique, 64,24 % un mucolytique et 50,96 % un antalgique. Les bêtalactamines ont été prescris dans 59,52 % des cas, les macrolides dans 13,25 % des cas et le cotrimoxazole dans 10,84 % des cas. La durée du traitement dans la majorité des cas n’est pas précisée (93,25 %). Parmi eux, 88,42 % des patients ont été suivi en ambulatoire et seulement 29,16 % d’entre eux ont vu leur traitement réévalué, et 29,16 % ont été orientés vers une structure spécialisée.

Conclusion

La prévalence de 8 % des pathologies respiratoires basses pourraient être sous estimé fautes d’investigations, l’indigence des patients ou la mauvaise tenu des dossiers de consultations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Pathologies respiratoires basses, Prévalence, Formation sanitaires communautaire, Prise en charge


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Vol 34 - N° S

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