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Dépistage de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints d’un cancer bronchopulmonaire (KBP) - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.223 
A. Touil , H. Kamoun, H. Rejeb, S. Hanene, D. Greb, H. Ben Abdelghaffar, H. Hassene, I. Akrout, L. Fkih, M.L. Megdiche
 Hôpital Abderrahman Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’association entre la maladie cancéreuse et les troubles anxieux et dépressifs est de plus en plus évoquée dans la littérature. Cette association a un impact sur le pronostic du cancer en compromettant l’adhésion au traitement. Notre étude a pour but d’étudier la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez des patients atteints d’un KBP.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective transversale menée auprès de sujets sans antécédents psychiatriques, atteints d’un KBP et qui ont été hospitalisés dans notre service entre janvier et juin 2017. Une version en dialecte tunisien du « Hospital Anxiety and Depression Scale » a été élaborée.

Résultats

Cinquante patients dont 48 tabagiques (48 hommes, 2 femmes), étaient colligés. L’âge moyen était de 59,54 ans avec des extrêmes allant de 32 ans à 80 ans. Quarante-six patients étaient mariés et 4 patients étaient célibataires dont 2 sans aucun soutien familial. Quatre-vingt-sept pour cent des patients avaient une situation professionnelle stable (48 % retraités, 39 % actifs). Soixante-dix pour cent des patients étaient sans antécédents. Tous les patients n’étaient pas au courant du diagnostic. Six patients seulement avaient des doutes sur le diagnostic. Vingt-quatre patients étaient à un stade métastatique au moment du diagnostic. Les prévalences de l’anxiété et de la dépression étaient respectivement de 47 % et de 20 %. La religion était la stratégie de coping la plus fréquemment évoquée par les malades.

Conclusion

Notre étude démontre que la prévalence de la dépression et l’anxiété est augmentée au cours du KBP. Ces pathologies sont largement sous-diagnostiquées et donc sous-traitées, ce qui peut être à l’origine de l’aggravation de la maladie cancéreuse. L’intervention psychologique dans ce cas s’avère essentielle, non seulement au moment de l’annonce, mais aussi tout au long du traitement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A101-A102 - janvier 2018 Retour au numéro
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