Patients avec cancer bronchopulmonaire sous immunothérapie : intérêt du Pet Scanner - 31/01/18

Peu de données sont disponibles sur le rôle du PET scanner chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique sous immunothérapie. L’objectif est d’évaluer l’interêt du PET scanner dans la décision de poursuite ou d’arrêt de l’immunothérapie dans le CBNPC métastatique dans le cadre d’une cohorte prospective monocentrique (ImmunoCHIC).

ImmunoCHIC est une cohorte incluant tous les patients avec CBNPC métastatique traités par anti-PDL1/PD1, quelle que soit la ligne de traitement, dans le cadre d’un essai clinique ou non. Pour chaque patient ont été recueillies les circonstances de réalisation du PET scanner et l’impact sur la décision d’arrêt ou de poursuite de l’immunothérapie.

Parmi les 96 patients ayant reçu une immunothérapie entre janvier 2015 et décembre 2016, 35 patients ont eu un PET scanner à l’instauration du traitement ; 18/35 (51,4 %) n’ont pas eu de second PET scanner et ont arrêté l’immunothérapie pour progression clinique (n=17) ou intolérance (n=1) ; 17 (48,6 %) ont eu un second PET scanner qui a confirmé une progression dans 7 cas, un contrôle de la maladie dans 10 cas, aboutissant à un arrêt de l’immunothérapie pour réponse complète dans 4 cas. Huit patients ont eu un PET scanner seulement en cours de traitement confirmant une progression dans 5 cas, un contrôle de la maladie dans 3 cas avec arrêt de l’immunothérapie pour réponse complète dans 1 cas. Au total, le PET scanner participe à l’évaluation de la réponse à l’immunothérapie chez 25/43 (58,1 %) patients, confirmant la progression dans 12 cas et le contrôle de la maladie dans 13 cas avec arrêt de l’immunothérapie pour réponse complète dans 5 cas.

Le PET scanner apparaît comme un examen pertinent pour l’évaluation de la réponse sous immunothérapie des CBNPC métastiques mais il convient de définir une attitude standardisée quant aux modalités de prescription.