Le poumon rhumatoïde - 31/01/18
Résumé |
Introduction |
Les manifestations pulmonaires de la polyarthrite rhumatoïde (PAR) sont les secondes en fréquence et certainement les plus graves des atteintes respiratoires des connectivites.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective depuis janvier 2016 à décembre 2016, analysant 7 observations de poumon rhumatoïde.
Résultats |
Trois de nos patients étaient de sexe masculin. La moyenne d’âge était de 70 ans. Tous nos patients consultaient en pneumologie pour des signes respiratoires dominés par la dyspnée et la toux sèche. Dans 2 cas le diagnostic de PAR était connu et étaient suivis en rhumatologie, et dans 5 cas, la maladie a été découverte en dehors de l’atteinte respiratoire. Les signes articulaires étaient en faveur de polyarthrite rhumatoïde dans tous les cas. La sérologie rhumatoïde (facteur rhumatoïde et anti CCP) était positive dans 2 cas. La TDM thoracique a objectivé un syndrome intertitiel dans 6 cas, double processus tissulaires dans un cas et un cas de fibrose associé. La radiographie des extrémités trouvait des lésions en faveur de la PAR dans 4 cas. À leur sortie, tous nos patients étaient sous traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde dont 3 étaient sous immunosuppresseurs. Une adaptation de la corticothérapie a été faite dans un seul cas devant l’aggravation fonctionnelle respiratoire. Aucun patient n’a nécessité une oxygénothérapie au long cours. L’évolution clinique et radiologique étaient favorables dans tous les cas.
Conclusion |
Le poumon rhumatoïde devrait pouvoir bénéficier d’une prise en charge précoce et multidisciplinaire grâce à la définition précoce et précise des lésions pulmonaires au scanner.
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