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Imagerie des pneumopathies infiltrantes diffuses aiguës en milieu de réanimation - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.320 
M. Attia
 Service radiologie, Ariana, Tunisie 

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Résumé

Introduction

L’approche diagnostique des pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) est différente selon qu’il s’agit d’un contexte aigu, sub-aigu ou chronique et il conditionne une prise en charge adéquate surtout en milieu de réanimation. L’objectif de notre étude est de corréler l’aspect TDM des PID aiguës avec le diagnostic final retenu en milieu de réanimation médicale.

Méthodes

Étude rétrospective étendue sur une période d’une année étendue de mars 2015 à mars 2016 concernant 29 patients qui ont été hospitalisés au service de réanimation médicale pour une insuffisance respiratoire aiguë secondaire à une PID. Notre approche diagnostique était fondée sur l’analyse des patterns ou groupements des lésions élémentaires en TDM pouvant êtres caractéristiques d’une pathologie donnée et de les confronter au diagnostic final retenu.

Résultats

L’origine infectieuse est retrouvée dans 55 % des cas dont 36 % virales, suivie par l’hémorragie alvéolaire qui représente 27 % des cas, le poumon éosinophile et l’exacerbation d’une UIP sont retrouvées dans 2 cas pour chaque étiologie, l’origine médicamenteuse a été retenue chez un seul patient. L’origine infectieuse a été évoquée en TDM chez 20 patients, soit 4 fois non corrélée au diagnostic retenu, les éléments sémiologiques dominants étaient les condensations à prédominance péribronchique dans 43,7 % des cas, les plages d’hyperdensité en « verre dépoli » dans 62,5 % des cas était diffus pour la moitié. L’hémorragie alvéolaire a été évoquée chez 3 patients parmi 8, traduite par des plages de « verre dépoli » dans 62,5 % des cas et un crazy paving à répartition médullaire dans 37,5 % des cas. Le poumon éosinophile a été évoqué une fois sur deux traduit par des plages de « verre dépoli » à prédominance corticale. L’exacerbation des UIP a été évoquée dans les deux cas.

Conclusion

Devant une PID en milieu de réanimation, la confrontation de l’imagerie TDM aux données épidémiologiques, anamnestiques, cliniques et paracliniques permet le plus souvent d’aboutir au diagnostic, le recours à la biopsie reste exceptionnel.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A145 - janvier 2018 Retour au numéro
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