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Prise en charge thérapeutique des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules stade IIIA - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.500 
H. Kamoun , S. Louhaichi, H. Smadhi, S. Maazaoui, D. Greb, H. Hassen, H. Ben Abdelghaffar, I. Akrout, L. Fekih, M.L. Megdiche
 Service Ibn Nafiss, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le traitement chirurgical des stades IIIA des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC) reste possible qu’il soit d’emblée ou précédé d’une chimiothérapie néoadjuvante. Mais quelle prise en charge thérapeutique assure un meilleur pronostic ?

Méthodes

Étude rétrospective sur dossiers de patients suivis pour CBNPC stade IIIA entre janvier 2011 et décembre 2016.

Résultats

Nous avons colligé 76 patients. L’âge moyen était de 62 ans [42–80 ans] avec une prédominance masculine (86 %). Le tabagisme était présent chez 89 % des patients. Le type histologique le plus fréquemment retrouvé était l’adénocarcinome (63 %) suivi du carcinome épidermoïde (37 %). Une extension ganglionnaire a été trouvée chez 57 % des patients classés N2 dans 28 % des cas. Tous les dossiers ont été discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire. La chirurgie était indiquée d’emblée chez 49 % des patients. Une pneumonectomie a été réalisée dans 8 % des cas. Tous les patients opérés ont eu une chimiothérapie adjuvante. Le suivi de ces patients a montré des récidives tumorales dans 48 % des cas : locorégionale (36 %) et métastatique (64 %). La chimiothérapie néoadjuvante a été indiquée chez 51 % des patientes. L’évolution de ce groupe a montré une progression dans 85 % des cas et une stabilité dans 13 % des cas. Deux patients ont été opérés suite à une régression de la masse tumorale sous chimiothérapie. La survie à un an des patients opérés d’emblée était de 96 % versus 68 % chez le reste des patients.

Conclusion

La prise en charge des CBNPC stade IIIA reste controversée. La chirurgie, quand elle est possible, semble améliorer le pronostic mais doit être obligatoirement suivie de traitement adjuvant dans les délais consensuels. Les patients chez qui une chimiothérapie néoadjuvante a été indiquée ont un pronostic plus défavorable du fait d’une extension locorégionale plus avancée d’emblée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A217 - janvier 2018 Retour au numéro
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