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Caractéristiques de l’asthme non contrôlé en Tunisie - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.163 
F. Yangui , B. Melki, M. Triki, M. Abouda, M.R. Charfi
 Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif du traitement de l’asthme est d’obtenir et de maintenir un contrôle optimal de la maladie. Toutefois, plusieurs patients asthmatiques restent non contrôlés malgré la disponibilité de différents médicaments efficaces. L’objectif de notre étude est d’évaluer le contrôle de l’asthme en Tunisie et de chercher les facteurs associés au non-contrôle de la maladie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective transversale conduite entre avril et septembre 2016. Les patients asthmatiques ayant reçu un traitement optimal et régulier ont été inclus. Le contrôle de l’asthme a été évalué selon les critères du GINA. Deux groupes ont été individualisés : les patients ayant un asthme non contrôlé (G1) et les patients ayant un asthme contrôlé (G2).

Résultats

Parmi les 204 patients colligés, 61 % avaient un asthme contrôlé, 11 % avaient un asthme non contrôlé et 28 % avaient un asthme partiellement contrôlé. Les patients du G1 étaient plus âgés (51,21 vs 45,29 ; p=0,1). Il y avait autant d’hommes que de femmes dans chaque groupe. L’IMC moyen des deux groupes était comparable. Le tabagisme et le RGO symptomatique étaient fréquents dans les deux groupes et sans différence significative. L’asthme d’origine allergique était fréquent dans les deux groupes (63 % vs 65 %, p=0,5). Une sensibilité aux poils de chats (40 % vs 16 %, p=0,006), aux pollens (40 % vs 24 %, p=0,09) et aux moisissures (22 % vs 11 %, p=0,13) était plus fréquente dans le G1. La sensibilité aux acariens était plus fréquente dans le G2 (36 % vs 52 %, p=0,15). Le trouble ventilatoire obstructif non réversible était plus fréquemment retrouvé dans le G1 (31 % vs 12 %, p=0,02). Le VEMS moyen était plus bas dans le G1 (74 % vs 87 %, p<10−3). L’association d’un corticoïde inhalé à forte dose avec un bêta-mimétique de longue durée d’action et un anti-cholinergique inhalé a été plus fréquente dans le G1 (9 % vs 0 %, p<10−3).

Conclusion

Les asthmatiques non contrôlés étaient plus âgés et une obstruction bronchique plus sévère expliquant le recours à une forte dose de traitement inhalé chez ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A78 - janvier 2018 Retour au numéro
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