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Caractéristiques radiologiques, endoscopiques, biologiques et fonctionnelles des malades atteints de sarcoïdose médiastinopulmonaire et candidats à une corticothérapie orale - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.256 
F. Adila , T. Brahimi, A. Zitouni
 Service de pneumologie, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose est une granulomateuse systémique de cause inconnue, dont la localisation médiastinopulmonaire est la plus fréquente avec des caractéristiques radiologiques, endoscopiques, biologiques et fonctionnelles que nous proposons d’évaluer dans ce travail.

Méthodes

Notre étude est prospective descriptive, concernant 80 cas de sarcoïdose médiastinopulmonaire prouvée à l’histologie, associée ou non à d’autres localisations et nécessitant un traitement systémique à base de corticothérapie orale.

Résultats

Le type radiologique le plus fréquent dans notre étude était le type 2 avec 66,3 %, puis le type 3 avec 31,2 %, tandis que le type 1 ne représentait que 2,5 % des cas. Sur la TDM thoracique, les aires ganglionnaires les plus touchées étaient la 10R, la 10L, la 7, la 5 et la 4R. Les fenêtres parenchymateuses montraient des nodules et des micronodules dans 91 % des cas, un épaississement des septas inter-lobulaires chez 84,6 % des cas et un épaississement péri-bronchovasculaire dans 65,4 % des cas. Les anomalies parenchymateuses prédominaient dans les régions supérieures et moyennes et concernaient le lobe supérieur droit et le lobe moyen dans 80,8 % des cas, le lobe supérieur gauche dans 71,8 % des cas et la lingula dans 65,4 % des cas. La fibroscopie bronchique a été réalisée dans 80 % des cas ; les anomalies endoscopiques les plus fréquentes étaient l’inflammation diffuse et l’épaississement des éperons dans plus de 80 % des cas. La biopsie bronchique était contributive au diagnostic dans 74,6 % des cas. Le lavage bronchioloalvéolaire a été fait dans 51,6 % des cas et dont la lymphocytose était l’anomalie la plus fréquente avec 72,7 % des cas. L’intra-dermo-réaction à la tuberculine était anergique dans 78,7 % des cas, et le dosage de Quantiféron était négatif dans 76,2 % des cas. On a constaté une hyper-gamma globulinémie polyclonale dans 50 % des cas et une lymphopénie dans 44,9 % des résultats pathologiques de l’hémogramme. L’hypercalcémie a été retrouvée dans 11,25 % des cas et l’hyper-calciurie dans 26,25 %. Sur le plan fonctionnel respiratoire, la pléthysmographie était pathologique chez 24 sur 80 malades (30 % des cas). Le trouble ventilatoire restrictif modéré était le plus fréquent et il représentait 58,33 % des profiles ventilatoires perturbés. L’amputation de la capacité pulmonaire totale variait entre 10 et 65 %.

Conclusion

Les données de notre étude se concordent globalement avec les données de la littérature.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A123 - janvier 2019 Retour au numéro
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