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Le test d’hyperoxie (100 % oxygène) a-t-il un intérêt en première intention dans la recherche d’un shunt ? - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.260 
A.K. Sow 1, S. Delliaux 1, J. Guinde 1, J. Finance 1, F. Rey 1, A. Boussuges 1, A. Palot 2, M. Reynaud-Gaubert 3, F. Bregeon 1,
1 Service des explorations fonctionnelles respiratoires, pôle thoracique et cardio-vasculaire, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, France 
2 Clinique des bronches, de l’allergologie et du sommeil, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, France 
3 Service de pneumologie et transplantation pulmonaire, centre hospitalo-universitaire Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’exploration d’une hypoxémie de repos comporte des EFR qui parfois n’expliquent pas la baisse de PaO2. Nous nous sommes interrogés sur la contribution du test d’hyperoxie (THx) à la prise en charge des patients de pneumologie.

Méthodes

Étude monocentrique rétrospective descriptive entre janvier 2014 et décembre 2017. Le shunt a été estimé par le calcul de la formule de Chiang [1]. La valeur de shunt anormal de 7,4 % a été retenue pour définir le sous-groupe shunt+ et shunt− et leurs EFR ont été comparées. Les conclusions de la recherche d’un shunt anatomique par echographie avec test aux bulles (ETTB) ont été décrites.

Résultats

Soixante-sept THx ont été effectués dont 55 avaient une EFR contemporaine, 89 % (49 sujets) avaient une EFR anormale, principalement due à une BPCO. Quarante-cinq étaient Shunt+ principalement des BPCO. La valeur médiane du shunt était de 15,6+6,92 % chez les Shunt+ vs 6,14+2,02 % chez les Shunt−, p<0,001. Seize des patients Shunt+ ont été explorés par ETTB dont 5 ont été diagnostiqués porteur de FOP. Deux ont eu une fermeture de FOP. Bien que les valeurs spirométriques et pléthysmographiques ne différaient pas significativement entre groupes Shunt+ et Shunt−, des corrélations négatives significatives existaient entre les valeurs de shunt et celles de DLCO (r=−0,3), TLCOc/VA (r=−0,43), PaO2 (r=−0,39), et SaO2 (r=−0,30) (Fig. 1).

Conclusion

La plupart des patients pour qui le THx objective un shunt pathologique (>7,4 %) restent inexplorés sur le plan anatomique. Les prochaines actualisations d’avis d’experts de pneumologie/physiologie respiratoire pourraient redéfinir la place du THx dans l’exploration des hypoxémies de repos.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A124-A125 - janvier 2019 Retour au numéro
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