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État des lieux des patients tuberculeux perdus de vue à Brazzaville - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.271 
F.H. Okemba-Okombi 1, , B.R. Ossibi Ibara 2, R.G. Bopaka 3, K.B. Ossale Abacka 3
1 Faculté des sciences de la santé, université Marien Ngouabi, Brazzaville, Congo 
2 Service de maladies infectieuses, CHU de Brazzaville, faculté des sciences de la santé, université Marien Ngouabi, Brazzaville, Congo 
3 Service de pneumologie, CHU, Brazzaville, Congo 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose, problème majeur de santé publique en république du Congo. Son incidence de 378 cas pour 100 000 habitants le placer parmi les pays à forte charge de la tuberculose au monde [1]. La stratégie DOTS (Directly Observed Treatement Short-Course) constitue un maillon fort du Programme pour la prise en charge des cas de tuberculose pulmonaire confirmé bacteriologiquement. Le nombre de patients perdu de vue de 2015 à 2017 rapporté par le programme est passé respectivement de 14 %, 15,10 % et 5 % mettant en cause la norme fixée par l’Organisation mondiale de la santé qui est de<5 %. L’étude a pour objectif, de faire un état des lieux des patients tuberculeux sous traitement antituberculeux perdus de vue à Brazzaville avec l’appui des relais communautaires.

Méthodes

Étude descriptive rétrospective à partir des dossiers médicaux des PDV allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017 dans les 9 centres de prise en charge de la tuberculose à Brazzaville.

Résultats

Au total, 11 396 patients tuberculeux pulmonaires confirmés bactériologiquement ont été mis sous traitement antituberculeux durant ces années (À 2017=4138 ; À 2016=3593 ; À 2015=3665). Le taux de perdus de vues cumulé était de 34,1 %. L’âge moyen des PDV était de 32 ans plus ou moins 13 ans avec un sex-ratio de 1,08. Les PDV étaient des nouveaux cas de tuberculose dans 70 % des cas avec une durée moyenne de traitement<2 mois dans la majorité des cas. La co-infection TB-VIH concernait 10,3 % des PDV. Parmi les PDVr, 90 % savaient que la tuberculose était contagieuse et 89 % savaient que l’arrêt du traitement pouvait entraîner des résistances. Les causes de l’abandon du traitement étaient les mêmes retrouvées en rapport avec le bas niveau d’instruction, la profession sans revenu, la mauvaise perception de la tuberculose, le nombre excessif de comprimé à avaler, la stigmatisation, la mauvaise relation entre le soignant et le soigné et l’accessibilité géographique [2].

Conclusion

L’appui des relais communautaires et l’éducation thérapeutique des patients ainsi que de leur entourage, constituent des maillons fort pour la réduction du nombre élevé des patients tuberculeux perdus de vue à Brazzaville.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A129 - janvier 2019 Retour au numéro
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