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Le profil des patients asthmatiques sévères est-il différent selon le schéma du traitement de fond ? - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.387 
M. Maravic 1, , L. Jacob 2, M. Ducros 3, N. Peillod 3, C. Eteve 3, A. Bourdin 4
1 Real World Insight, IQVIA/rhumatologie, hôpital Lariboisière, La Defense, Paris, France 
2 Faculté de médecine, université Paris 5, Paris, France 
3 Real World Insight, IQVIA, La Défense, France 
4 Département de pneumologie et addictologie, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif est de décrire si le profil des patients asthmatiques sévères est différent selon le type de schéma de traitement de fond mis en place par le pneumologue et/ou l’allergologue.

Méthodes

Une enquête a été réalisée de mars à avril 2018 avec un recueil rétrospectif de 736 cas par 71 pneumologues et/ou allergologues (63 % avec une activité hospitalière partielle ou totale). Une analyse descriptive des caractéristiques des patients a été analysée par type du traitement de fond prescrit.

Résultats

Les principales caractéristiques des patients et traitements associés le cas échéant sont décrits dans le tableau ci-dessous. Parmi les patients pour lesquels on dispose du taux d’éosinophiles et d’immunoglobulines E avant la mise sous traitement et répondant à quatre critères (score de l’ASTHMA CONTROL TEST, ACT<20, aux moins 2 exacerbations l’année précédente, taux d’éosinophiles300mm3 et immunoglobulines E totales entre 70 à 1500 unités internationales), 8 et 30 patients des groupes corticothérapie orale et traitement inhalé seul auraient pu bénéficier d’une biothérapie de type anti-T2 (Tableau 1).

Conclusion

Le profil des patients sous corticothérapie orale (sans biothérapie associée) constitue un profil de patients différent se caractérisant par un âge et un poids plus élevés, moins souvent allergique, plus d’exacerbation et d’hospitalisation l’année précédente, plus de passage en réanimation et ayant bénéficié plus souvent d’éducation thérapeutique. Ce profil peut correspondre à des patients où le besoin n’est pas encore couvert ou pour lequel une biothérapie de type anti-T2 pourrait être proposée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A177 - janvier 2019 Retour au numéro
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