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La post-réhabilitation permet un maintien des bénéfices de la réhabilitation respiratoire au-delà d’un an - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.405 
F. Gouzi 1, , H. Forthin 2, F. Maffre 2, C. Préfaut 2
1 PhyMedExp Inserm-U1046, CNRS, UMR 9214, université de Montpellier, Montpellier, France 
2 Réseau Air+R, Montpellier, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le maintien de la tolérance à l’effort ainsi que la stabilisation des symptômes et de la qualité de vie constituent le « Graal » de la réhabilitation des malades respiratoires chroniques. Les programmes de post-réhabilitation (PR) permettent d’éviter le déclin de la dyspnée, de la tolérance à l’effort et de la qualité de vie à court terme [1]. À ce jour, seule une étude a évalué l’impact de la PR au-delà d’un an, mais non applicable en France [2]. L’objectif était de déterminer l’effet d’un programme de post-réhabilitation sur l’évolution annuelle des patients sur 24 mois et d’évaluer la contribution de déterminants cliniques et fonctionnels à cette évolution.

Méthodes

Après une réhabilitation en centre, les patients ont intégré le réseau de PR Air+R Occitanie, pour des sessions de réentraînement (REE) : 2h/semaine et d’éducation thérapeutique (ETP) : 8h/an. Les évaluations annuelles des patients de 2013 à 2018 ont été analysées : Dyspnée (MRC), distance au test de marche de 6minutes (TDM6) et questionnaire de qualité de vie (VQ-11).

Résultats

Chez 151 patients (VEMS : 68±29 % théo. ; BODE index : 1,88±2,02), la dyspnée, la distance au TDM6, et le VQ-11 sont restés stables à 12 et 24 mois (2,2±1,2 à 2,2±1,3, p=0,42 ; 466±101m à 456±111m, p=0,31 ; 23,9±8,3 à 24,3±8,8, p=0,69, respectivement), de même que le VEMS (69±29 à 67±27 % théorique ; p=0,95). Nous n’avons pas observé de corrélation significative entre les caractéristiques des patients et les changements de dyspnée, TDM6, et VQ-11 à 24 mois. Si les patients améliorant leur TDM6 (+30m : 20 %) étaient moins sévères que ceux le détériorant (−30m : 34 %) sur le plan de la dyspnée MRC (1,0 [1,0–2,0] vs 2,0 [1,0–3,3] ; p<0,05) et du TDM6 (505±89m vs 400±110m ; p<0,001), l’évolution du VEMS (−0,5 [−8,8–0,0] % vs +1,0 [−1,0–8,0] % ; p<0,05 et l’observance du REE (56±21 % vs 60±25 % vs p=0,24) n’était pas supérieurs chez ces patients qui amélioraient le tolérance à l’effort à 2 ans.

Conclusion

Les bénéfices de la réhabilitation respiratoire se maintiennent au moins 24 mois chez les patients intégrant un programme de post-réhabilitation, avec même gains de tolérance à l’effort chez 20 % des patients, les moins sévères.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

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